Jérusalem est l'une des questions épineuses du conflit israélo-palestinien. Israël a annexé Jérusalem-Est et proclamé que la Ville sainte réunifiée était sa capitale éternelle et indivisible, une annexion qui n'est pas reconnue par la communauté internationale. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État. Le conflit a donné lieu récemment à des manifestations hebdomadaires d'Israéliens et de Palestiniens, en particulier dans les quartiers à dominante palestinienne de Silwan et de Cheikh Jarrah, où emménagent des colons juifs.
M. Qoreï, artisan de l'accord intérimaire de 1993 négocié avec Israël à Oslo, a exprimé son amertume face à l'enlisement de la diplomatie. « Dix-neuf ans se sont écoulés depuis Oslo et les choses n'ont pas changé », a-t-il déploré. Mme Livni, chef du parti centriste Kadima, a estimé que l'on se trouvait à un moment « crucial ». « Les groupes islamistes soutenus par l'Iran qui rejettent l'existence d'Israël gagnent du terrain et Israël devrait saisir la chance de faire la paix avec des modérés palestiniens », a-t-elle dit. Accepter la création d'un État palestinien en Cisjordanie, dont Israël s'est emparé lors de la Guerre des Six-Jours de 1967, « est de l'intérêt d'Israël et ce n'est pas un cadeau au président des États-Unis », a-t-elle ajouté. « Le statu quo n'est pas possible », a conclu Mme Livni.
commentaires (0)
Commenter