Israël s'est engagé jeudi à assouplir son blocus imposé depuis quatre ans à la bande de Gaza en facilitant l'entrée des biens à usage strictement civil, mais l'Autorité palestinienne et le Hamas qui contrôle le territoire ont exigé sa levée totale.
Au sujet d'un projet israélien controversé de 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-Est, « M. Mitchell a assuré que la garantie donnée à la partie palestinienne d'une cessation de la construction dans les colonies était maintenue et ne changerait pas », a affirmé M. Erakat. L'émissaire américain, qui a rencontré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au début d'une nouvelle série de négociations indirectes israélo-palestiniennes, est attendu aujourd'hui en Égypte pour des entretiens avec les responsables de ce pays.
Parallèlement, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré hier qu'Israël n'est pas prêt pour la paix, mais que les pays arabes lui donneront une chance pour prouver sa sincérité avant de rompre les pouparlers indirects engagés avec les Palestiniens. La Ligue a donné son feu vert en mai dernier à M. Abbas pour engager, pour une durée de quatre mois, ces pourparlers dits de proximité sous l'égide de M. Mitchell. « Nous avons décidé d'évaluer ce qui se passe à la fin de l'été, ou au début de l'automne. Si, après cette évaluation, nous en arrivons à la conclusion qu'il y a des progrès, alors nous serons prêts à bâtir notre politique sur cette base », a dit M. Moussa. Mais, selon lui, « (...) les pourparlers indirects (...) ne produisent pas de résultats. Il nous faut résoudre ce problème ».
La Ligue arabe pourrait saisir le Conseil de sécurité des Nations unies si les pourparlers ne produisent pas de résultats d'ici à l'automne, a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec le président russe Dmitri Medvedev, en marge du Forum pour le développement économique de Saint-Pétersbourg.
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