L'Iran est au cœur d'un bras de fer avec les États-Unis et ses alliés qui soupçonnent Téhéran de vouloir développer son programme nucléaire à des fins militaires. Téhéran assure pour sa part que son programme a pour seul but de produire de l'électricité. L'Iran ira « aussi loin que nécessaire » dans son programme nucléaire pour assurer son indépendance scientifique et technologique, a affirmé hier le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, rejetant les critiques internationales dont Téhéran fait l'objet. M. Khamenei a notamment dénoncé le « manque d'indépendance » de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), qui a récemment réitéré son inquiétude à propos du programme nucléaire de l'Iran déjà condamné en novembre dernier.
En outre, un nouveau rapport sur l'Iran est au menu, à partir d'aujourd'hui à Vienne, du premier Conseil des gouverneurs sous l'égide du nouveau directeur de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles sanctions de l'ONU contre la République islamique, selon des diplomates. Toutefois, selon d'autres diplomates, Téhéran devrait échapper à une nouvelle condamnation au terme des quatre jours de réunion. D'après eux, une nouvelle censure, quelques mois seulement après celle de novembre, n'apporterait pas grand-chose.
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