Tarek al-Fadhli, fils de l'ancien sultan d'Abyane (450 km au sud de Sanaa) du temps du protectorat britannique, s'est rallié au mouvement séparatiste qui s'est développé ces derniers mois dans le sud du Yémen. Interrogé au sujet de l'apparition de certains groupes prônant la lutte armée contre les forces nordistes déployées dans le sud du Yémen, M. Fadhli a affirmé qu'il n'était pas lié à ces activistes et qu'il dénonçait leur action « qui porte préjudice à notre cause ».
Il a par ailleurs affirmé qu'il n'y avait « aucun lien entre le mouvement sudiste et el-Qaëda, comme le régime de Sanaa veut le faire croire ».
Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a violemment attaqué les séparatistes du Sud, les qualifiant de « traîtres ».
« La honte est sur ces agents qui, à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, appellent à la sécession », avait-il dit dans un discours mardi à l'Académie de la police à Sanaa.
Les manifestations réclamant la sécession du sud du Yémen, qui était avant 1990 un État indépendant, se sont multipliées au cours des derniers mois.
Les habitants du Sud estiment faire l'objet de discriminations de la part des Nordistes et ne pas bénéficier d'une aide économique suffisante.
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