Dans un communiqué, les personnes réunies ont exprimé leur « inquiétude face au retrait, il y a deux jours, d’une unité de l’armée qui était postée dans le village frontalier de Awada, au moment où les habitants s’attendaient à un déploiement de deux brigades tout le long de la frontière ».
Cette inquiétude est accentuée, selon le texte, par « l’absence d’agents des FSI qui avaient évacué leurs postes depuis plusieurs mois à Wadi Khaled ».
« Les personnes réunies ont interrogé le président Michel Sleiman et le Premier ministre, Nagib Mikati, sur les motifs de ce retrait alors que la tension reste vive à la frontière (avec la Syrie) et que les violations syriennes (de la souveraineté libanaise) se poursuivent. » Elles ont demandé aux « responsables concernés d’assumer leurs obligations et d’assurer la protection nécessaires aux habitants et aux terrains libanais dans cette région ».
« Nous espérons que ce retrait ne constituera pas le prélude à une opération militaire des gangs assadistes ou à de nouvelles attaques, plus vastes que celles qui avaient été déjà menées contre nos villages », conclut le communiqué.
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