Rechercher
Rechercher

Liban

La sécurité de Saïda à l’ordre du jour des rencontres palestino-libanaises

La situation à Saïda et la crainte d’une escalade suite aux menaces proférées par le prédicateur islamiste, cheikh Ahmad el-Assir, a fait l’objet d’un mouvement de rencontres libano-palestiniennes et de déclarations multiples dans les milieux politiques.
Évoquant la situation qui prévaut dans le pays, notamment à Saïda, le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a mis en garde contre un complot fomenté contre le Liban, prévenant des conséquences d’une éventuelle discorde communautaire qui risque de se répercuter sur tout le monde, a-t-il dit.
De son côté, l’ancien chef de gouvernement Fouad Siniora a invité l’État à réussir à Saïda là où il a échoué à Tripoli, appelant les forces de l’ordre à « interdire le port d’armes et à fermer les officines armées », dans une allusion aux permanences du Hezbollah notamment. M. Siniora a critiqué par la même occasion ceux qui coupent les axes routiers en paralysant la ville, pointant le doigt vers les partisans de cheikh Assir.
Commentant le déploiement spectaculaire des forces de l’ordre dans la ville, l’ancien président de la municipalité de Saïda, Abdel Rahman el-Bizri, a déclaré pour sa part qu’« il est préférable que l’État s’impose, même avec un certain retard ». « Cette ville ne saurait tolérer des avis à caractères communautaires », a-t-il dit, en réponse aux propos de Assir et à sa demande de voir les éléments du Hezbollah éjectés des lieux.
Dans un discours, le chef de l’Organisation populaire nassérienne, Oussama Saad, a estimé, en parlant du phénomène Assir, que la provocation communautaire et l’anarchie des armes ont conduit à la déstabilisation de la ville. Et de dénoncer le « silence de l’État et des instances judiciaires et sécuritaires à l’égard de ces provocations », accusant certaines figures politiques et responsables sécuritaires de chercher à « protéger » les auteurs des troubles.
M. Saad a réitéré ses craintes devant une délégation palestinienne présidée par un responsable de Fateh qui s’est rendue chez lui.
« Nous mettons en garde ceux qui s’amusent avec la sécurité de la région », a-t-il dit, soulignant les efforts déployés afin de mettre le Liban et les camps palestiniens à l’abri des secousses.
Les membres de la délégation palestinienne se sont également rendus chez la députée Bahia Hariri et chez M. Bizri avec lesquels ils ont principalement évoqué les questions sécuritaires à Saïda.
La situation à Saïda et la crainte d’une escalade suite aux menaces proférées par le prédicateur islamiste, cheikh Ahmad el-Assir, a fait l’objet d’un mouvement de rencontres libano-palestiniennes et de déclarations multiples dans les milieux politiques. Évoquant la situation qui prévaut dans le pays, notamment à Saïda, le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a mis en garde...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut