Le chef du CPL, le général Michel Aoun, a souligné hier à partir de Bkerké qu’il n’a « pas d’objection à s’entretenir avec le leader druze Walid Joumblatt, ou une autre personnalité, et cela parce qu’on fait face à une crise nationale ». Il a noté que « le fait de refuser le dialogue est un crime contre la patrie et que l’alternative du dialogue est le combat ».
En réponse à une question, il a noté que « pour entamer le dialogue, il faut que la majorité convienne sur les thèmes et elle sera prête ensuite à en débattre avec l’autre partie. Le dialogue se fait entre des personnes aux opinions différentes. C’est la logique des choses », a-t-il poursuivi. Il a également souhaité qu’une « rencontre entre responsables chrétiens se tienne prochainement à Bkerké ». « Je suis prêt à entamer le dialogue avec tout le monde et cela pour parvenir à une solution », a-t-il ajouté.
Le général Aoun s’est entretenu avec le patriarche maronite le cardinal Béchara Raï avant d’assister à la messe à Berké, à laquelle ont pris part notamment les ministres et les députés du CPL.
Dans son homélie, le patriarche maronite a souligné qu’il « est temps d’arrêter de jouer avec le destin des citoyens et de la patrie ». Il a appelé « à la réconciliation et au dialogue » mettant en garde contre « la corruption et le vol des biens publics ».
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commentaires (9)
Bon ben voilà! Un nulla osta en bonne et dû forme. Venez au 8ème pour causer du Liban, des élections etc., les gars du 14ème. Le Liban c'est pour tout le monde exception faite aux sionistes & co.
Ali Farhat
10 h 37, le 01 janvier 2013