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Liban - Baabda

Sleiman affirme sa solidarité avec Gaza et appelle les Libanais au dialogue

Le chef de l’État insiste sur la nécessité de soutenir les institutions, notamment sécuritaires et judiciaires.

Michel Sleiman apposant sa signature sur le drapeau libanais.

Le président Michel Sleiman a exprimé sa solidarité avec les Palestiniens de Gaza et insisté sur son soutien ferme au droit au retour des Palestiniens. « Ce qui se déroule à Gaza est pour nous l’occasion de condamner le terrorisme et la répression pratiqués par Israël », a-t-il dit, invitant parallèlement les Libanais à défendre leur indépendance, leur démocratie et leur unité nationale. Le président Sleiman s’exprimait devant les coureurs de relais de Rachaya qui avaient relié leur ville au palais présidentiel de Baabda, à l’occasion de la course annuelle de l’Indépendance.
« Nous devons tirer les leçons de ce qui se passe à Gaza, a souligné le chef de l’État, et plus spécifiquement de l’exode des Palestiniens et de la violation de leurs droits jusqu’à la création d’un État. » Michel Sleiman a aussi insisté sur la nécessité de préserver l’indépendance et la souveraineté du Liban, de soutenir les institutions et plus particulièrement les institutions sécuritaires et judiciaires.
Le président n’a pas manqué de défendre « la démocratie, qu’il est important de préserver », a-t-il observé. Et d’estimer que le Liban applique cette démocratie depuis de nombreuses années, et qu’il essaie de l’appliquer d’une meilleure manière. « Cette démocratie implique une rencontre avec l’autre et la reconnaissance de son avis », a-t-il précisé.
Évoquant l’actualité dans le monde arabe, M. Sleiman a observé que le besoin de démocratie est réel. « Je suis conscient que l’instauration d’un climat démocratique stable dans les pays arabes aidera le Liban à montrer son rôle dans le renforcement et la bonne pratique de la démocratie, a-t-il noté. Ceci est d’ailleurs un défi pour les Libanais qui ne doivent pas abandonner la démocratie, mais la pratiquer de la bonne manière. »
Michel Sleiman s’est aussi exprimé sur l’union nationale et sur le dialogue. « S’il existait une véritable union en Palestine, le peuple palestinien n’aurait pas été victime d’agressions israéliennes, de temps à autre », a-t-il souligné. Il a fait part de l’importance du dialogue, entre Palestiniens d’une part et les différentes factions des pays arabes d’autre part, oppositions ou gouvernements. Et ce « dans l’objectif de parvenir à un pouvoir idéal qui appliquerait la démocratie, répondrait aux espoirs des peuples et empêcherait les parties extérieures de s’ingérer dans les affaires de ces pays ».
Le président a dénoncé à ce propos « l’ingérence militaire » qui se pratique fréquemment, notamment le trafic d’armes, distribuées à telle ou telle partie ou les interventions israéliennes qui contribuent à « l’isolement des Palestiniens et les privent de leurs droits ». M. Sleiman n’a pas manqué de montrer du doigt « la colonisation israélienne dans l’ensemble des territoires palestiniens ».
« Les Libanais doivent privilégier le dialogue. » C’est sur cette conclusion que le président Sleiman a terminé son allocution. Il a insisté sur la nécessité que « ce dialogue soit sans conditions et non défini dans le temps ». « Nous ne devons pas douter de la bonne foi de nos interlocuteurs. Ils sont nos partenaires dans la citoyenneté », a-t-il affirmé. Et d’appeler les Libanais à s’entendre sur les intérêts de la nation et de s’asseoir ensemble autour d’une seule table afin de répondre aux attentes du peuple libanais et de développer l’économie libanaise.
Le président Michel Sleiman a exprimé sa solidarité avec les Palestiniens de Gaza et insisté sur son soutien ferme au droit au retour des Palestiniens. « Ce qui se déroule à Gaza est pour nous l’occasion de condamner le terrorisme et la répression pratiqués par Israël », a-t-il dit, invitant parallèlement les Libanais à défendre leur indépendance, leur démocratie et leur...

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