L’attentat à la voiture piégée qui a ensanglanté la place Sassine, à Beyrouth, vendredi dernier, aura finalement fait trois morts et 126 blessés. Parmi les tués, le chef des renseignements de la police, le général Wissam el-Hassan (cible principale), son chauffeur, Ahmad Mahmoud Sahyouni, mais aussi Georgette Sarkissian, une Libanaise d'origine arméenienne de 42 ans, mère de trois enfants.
Georgette Sarkissian résidait dans le quartier visé et travaillait, non loin, à la banque BEMO, où elle servait le café aux employés. Elle avait profité de sa pause-déjeuner pour rentrer chez elle et préparer le déjeuner de ses enfants, tout juste rentrés de l’école. Elle était sur le chemin de sa maison lorsque la voiture piégée a explosé. Elle a été tuée sur le coup.
Sur Facebook, des centaines de messages de solidarité avec sa famille ont été publiés. « Georgette, tu es la martyre d’Achrafieh et de tout le Liban », écrit une internaute. « On n’a pas peur pour les enfants des politiciens tués, mais qui prendra soin des enfants de cette pauvre femme ? », réagit une autre. « Le peuple libanais est victime des conflits politiques, comme c’est triste ! », affirme encore un internaute.
Sur Twitter, une photo de la victime circulait massivement samedi et dimanche avec pour seule mention : Repose en paix Georgette…
commentaires (4)
Précision anodine...Oui, peut-etre...Je ne me permettrais pas d'attribuer une mauvaise volonté consciente à l'auteur de l'article, mais je doute que si la victime s'appelait Georgette Hajji Georgiou ou Georgette Bayrakdar, ce dernier ne prenne le peine de préciser "une libanaise d'origine grecque" ou "une libanaise d'origine turque". Un journaliste devrait peut-etre faire attention aux précisions anodines et aux phrases non essentielles.
Kenj El Hajal
06 h 40, le 05 novembre 2012