Le général à la retraite Wehbé Katicha, conseiller du chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a tenu hier une conférence de presse à son domicile de Hazmieh pour répondre aux propos tenus par Michel Aoun à l’occasion de la commémoration du 13 octobre 1990.
Le général Katicha – qui était à la tête d’une brigade de l’armée jusqu’à la fin des années 80 – a notamment indiqué que dans le but de mener son attaque contre les Forces libanaises en février 1989, le général Aoun a demandé à la dixième brigade de l’armée d’alléger sa présence sur le front du Metn, face aux troupes syriennes et aux miliciens du Parti syrien national social (PSNS), de même qu’il a demandé à la huitième brigade de réduire sa présence sur le front de Souk el-Gharb et Dahr el-Wahch, face aux troupes syriennes, afin d’attaquer les positions des FL dans le caza de Baabda. « La huitième brigade s’est arrêtée à la périphérie de Aïn el-Remmaneh et la dixième brigade n’a pas réussi à atteindre la route côtière », a-t-il indiqué sur ce plan.
Et le général Katicha de préciser à ce propos : « Comment l’armée aurait-elle pu dégarnir ainsi ses lignes de front (face aux Syriens) et se rabattre sur le combat mené contre les Forces libanaises à l’intérieur si le général Aoun n’avait pas reçu de la part des Syriens des assurances selon lesquelles les fronts (entre les régions est et ouest) ne seraient pas menacés ? Le général Aoun était de collusion avec le régime syrien afin de faire tomber les régions est aux mains de l’occupation (syrienne) en contrepartie de promesses fictives. »
Le responsable FL a d’autre part indiqué qu’à la veille de l’attaque lancée par les forces de Michel Aoun contre les FL, soit le 13 février 1989, M. Geagea s’est rendu en visite en Grèce. « M. Geagea ne saurait être tenu pour responsable des affrontements (du 14 février 1989) puisqu’il était en dehors du pays », a ajouté le général Katicha qui a par ailleurs souligné que quelques jours avant son retour d’exil, en 2005, le général Aoun « s’est entendu avec les Syriens pour tenter de détruire politiquement la résistance libanaise en raison du fait qu’elle s’était étendue à toutes les forces du 14 Mars ».
Le général Katicha – qui était à la tête d’une brigade de l’armée jusqu’à la fin des années 80 – a...
commentaires (5)
Au Liban, il a le droit d'être mauvais politicien parce qu'il passe pour un bon caporal pour les "baassyriens". En sœur syrie aussi, il a le droit d'être mauvais bigaradier, parce qu'il passe pour être un politique fortiche des plus forts aux yeux de ces mêmes "baassdiots" ! Les Sains, en leur qualité de Libano-syriens éhhh stratèges militaires et fins politiciens éhhh, entendent protester contre cette double "bossfàRienne" mépriiise !
Antoine-Serge KARAMAOUN
08 h 25, le 17 octobre 2012