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Liban

Moawad appelle Ankara à appuyer « davantage » le peuple syrien

« Il est impératif de renforcer le pluralisme. La démocratie est un objectif qui n’est jamais atteint. Il s’agit d’un idéal dont nous essayons de nous rapprocher le plus. Même les États européens et les pays qui se disent démocratiques doivent fournir des efforts en permanence pour développer leur démocratie. Dans les pays de la région, il est nécessaire d’édifier des régimes pluralistes, consécutivement au printemps arabe, afin de parvenir à une démocratie authentique et d’édifier les institutions sur des bases démocratiques. » C’est ce que l’ambassadeur de Turquie, Inan Ozyildiz, a déclaré dans une brève allocution qu’il a prononcée à Ehden.
M. Ozyildiz a été hier l’hôte de l’ancienne députée Nayla Moawad, qui l’a reçu en sa résidence à Ehden où il a passé la journée.
Après un entretien informel en présence de M. Michel Moawad, chef du Mouvement de l’indépendance, au cours duquel il a été question d’une série de dossiers, dont la situation dans la région et notamment en Syrie, ainsi que les relations bilatérales et les possibilités de dynamiser la coopération économique entre la Turquie et le Liban-Nord, Zghorta en particulier, Mme Moawad, les membres de sa famille et son hôte ont effectué une marche dans la réserve d’Ehden.
Celle-ci a été suivie d’un déjeuner familial auquel M. Youssef Doueihi, membre du secrétariat général du 14 Mars, et Tarek Ajaj, coordonnateur
 du courant du Futur, ainsi que plusieurs notables de la région ont été également conviés. Dans l’allocution qu’elle a prononcée, Mme Moawad a souligné l’importance du rôle que la Turquie joue dans la région et notamment pour soutenir le Liban à tous les niveaux, « sans se mêler de ses affaires intérieures ». « C’est ce modèle de relations que nous souhaitons avoir avec tous nos frères et partenaires dans la région. Un modèle qui repose sur le respect et le développement, et non pas sur l’hégémonie et les explosifs », a-t-elle dit, avant d’exprimer le souhait qu’Ankara « appuie davantage le peuple syrien qui aspire à la liberté, à l’indépendance et à une vie digne ». Mme Moawad a mis en garde contre une guerre d’usure en Syrie, « qui ne pourra pas sauver le régime mais qui provoquera davantage d’instabilité dans la région ». « Chaque jour qui passe avec l’oppression de la révolution syrienne ne mène qu’à davantage de destructions, de victimes et d’intégrisme », a-t-elle averti.
Prenant à son tour la parole, M. Ozyildiz a approuvé les remarques de son hôte, jugeant que la Turquie « est peut-être le seul pays qui œuvre en faveur de la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité terrtoriale libanaises ». « Nous espérons, a-t-il ajouté, que la situation dans la région s’oriente vers une consolidation de cet objectif. »
Faisant état d’une « inquiétude commune quant à la situation en Syrie », le diplomate a espéré « une accélération des événements vers une situation meilleure ». « Il faut avant tout que les hostilités et l’effusion de sang cessent », a-t-il conclu.
« Il est impératif de renforcer le pluralisme. La démocratie est un objectif qui n’est jamais atteint. Il s’agit d’un idéal dont nous essayons de nous rapprocher le plus. Même les États européens et les pays qui se disent démocratiques doivent fournir des efforts en permanence pour développer leur démocratie. Dans les pays de la région, il est nécessaire d’édifier des...

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