Voici de larges extraits du message du patriarche grec-catholique :
« L’Église qui est en Syrie est appelée au (rôle de) ministère de la Réconciliation, Moussalaha, par tous les moyens disponibles car la réconciliation est au cœur de l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ dans le Saint Évangile. C’est notre bien et c’est le bien de l’humanité... avec Dieu.
« Au milieu de ce fleuve de sang qui, jour après jour, coule dans toutes les contrées de la Syrie, nous disons à nos enfants bien-aimés : patience! Si vous avez été déplacés à l’intérieur de la Syrie ou dans un pays limitrophe, restez proches de vos maisons et de vos biens dans votre pays. Merci à ceux qui hébergent les déplacés. Mais si vous partez au-delà de la région, votre retour sera plus difficile et votre situation ne sera pas facile malgré les facilités offertes par les pays qui vous accueillent, facilités qui ne sauraient durer. C’est pourquoi je vous dis : “N’émigrez pas !” Nous continuerons à mettre tous nos efforts pour aider de toutes nos forces les nécessiteux et les déplacés. »
Appel aux Syriens
« Grand est mon espoir que nous les Syriens, chrétiens et musulmans, qui, tous, subissons le poids de cette situation tragique et sanglante qui dure depuis un an et demi, nous trouverons tous ensemble – il le faut – une autre voie que celle de la violence, des armes, des tueries et de la destruction car dans cette voie-ci personne ne sort vainqueur mais tous sont des vaincus. La destruction se répand et l’homme est tué, les calamités se multiplient et atteignent tous les citoyens.
« C’est pourquoi j’adresse mon appel avec le vénérable verset du Coran : “Venez, ayons une parole en commun !” et avec le verset du Saint Évangile : “Bienheureux les artisans de paix ”... Voici le slogan que nous élevons avec cette lettre. La réconciliation est l’unique planche de salut pour la Syrie. (...) Pour le ministère de la Réconciliation, je suis prêt à offrir ma vie en sacrifice et entreprendre des tournées pour la réussite de notre appel à la réconciliation et au dialogue. »
commentaires (7)
"Sacré" léhhééém et.... tant pis.
Antoine-Serge KARAMAOUN
04 h 16, le 13 septembre 2012