Rechercher
Rechercher

Liban

Un incendie énorme dans la décharge de Saïda, la ville suffoque

Un hélicoptère de l’armée aide à éteindre le feu sur le dépotoir. On remarque également des voitures de pompiers sur la « montagne ». Ali Hashisho/Reuters

On prend les mêmes et on recommence. La décharge de Saïda ou les décharges, puisqu’il y en a désormais deux, ont très souvent fait parler d’eux lors d’effondrements de pans entiers dans la mer et les incendies qui s’y déclarent régulièrement. C’est un incendie, et pas des moindres, qui a nécessité hier l’intervention de l’armée et de la Défense civile. Voitures de pompiers et hélicoptères se sont relayés pour éteindre le feu des déchets, et ses fumées étouffantes. Le sinistre s’est déclaré dans le « versant » donnant sur la mer, d’où la difficulté pour les pompiers de l’atteindre. Il a fallu plusieurs heures pour éteindre le feu, assez pour qu’une bonne partie de la ville suffoque et qu’un nuage noir de pollution enveloppe toute la région.
Le président du conseil municipal de Saïda, Mohammad Saoudi, a déclaré qu’il était « peu probable que l’incendie ait été provoqué, bien que cette éventualité ait été évoquée par certains ». Ce n’est pas l’avis de l’ancien président du conseil municipal, Abdel Rahman Bizri, qui a rappelé que les incendies étaient souvent provoqués sur la décharge, notamment par ceux qui cherchent à extraire des métaux de certains déchets. « La municipalité devrait saisir la justice dans cette affaire », a-t-il déclaré à la LBCI.
L’incendie sur la décharge a une fois de plus provoqué la colère dans la ville. Cette fois, celle-ci s’est matérialisée par une manifestation du cheikh Ahmad el-Assir (qui avait effectué un sit-in de plusieurs semaines dans la ville afin de protester contre les armes du Hezbollah) et de ses partisans, face au siège de la municipalité. Les manifestants portaient des masques pour exprimer leur refus des ravages de la pollution, appelant « la municipalité à assumer ses responsabilités ».
Par ailleurs, la députée Bahia Hariri a contacté M. Saoudi par téléphone pour s’enquérir des circonstances du sinistre. Elle a également téléphoné à plusieurs responsables de la Défense civile pour suivre les progrès de la lutte contre le feu.
La décharge de Saïda est un problème très ancien dont souffre la ville. Mais M. Saoudi s’est montré optimiste pour l’avenir, révélant que « le projet de fermeture et de réhabilitation du dépotoir devrait commencer le 4 octobre prochain ».
On prend les mêmes et on recommence. La décharge de Saïda ou les décharges, puisqu’il y en a désormais deux, ont très souvent fait parler d’eux lors d’effondrements de pans entiers dans la mer et les incendies qui s’y déclarent régulièrement. C’est un incendie, et pas des moindres, qui a nécessité hier l’intervention de l’armée et de la Défense civile. Voitures de...

commentaires (1)

C'est leur merde...qu'ils la gèrent...ceux qui connaissent vraiment le problème me donneront raison...

GEDEON Christian

06 h 51, le 07 septembre 2012

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • C'est leur merde...qu'ils la gèrent...ceux qui connaissent vraiment le problème me donneront raison...

    GEDEON Christian

    06 h 51, le 07 septembre 2012

Retour en haut