Le président du conseil municipal de Saïda, Mohammad Saoudi, a déclaré qu’il était « peu probable que l’incendie ait été provoqué, bien que cette éventualité ait été évoquée par certains ». Ce n’est pas l’avis de l’ancien président du conseil municipal, Abdel Rahman Bizri, qui a rappelé que les incendies étaient souvent provoqués sur la décharge, notamment par ceux qui cherchent à extraire des métaux de certains déchets. « La municipalité devrait saisir la justice dans cette affaire », a-t-il déclaré à la LBCI.
L’incendie sur la décharge a une fois de plus provoqué la colère dans la ville. Cette fois, celle-ci s’est matérialisée par une manifestation du cheikh Ahmad el-Assir (qui avait effectué un sit-in de plusieurs semaines dans la ville afin de protester contre les armes du Hezbollah) et de ses partisans, face au siège de la municipalité. Les manifestants portaient des masques pour exprimer leur refus des ravages de la pollution, appelant « la municipalité à assumer ses responsabilités ».
Par ailleurs, la députée Bahia Hariri a contacté M. Saoudi par téléphone pour s’enquérir des circonstances du sinistre. Elle a également téléphoné à plusieurs responsables de la Défense civile pour suivre les progrès de la lutte contre le feu.
La décharge de Saïda est un problème très ancien dont souffre la ville. Mais M. Saoudi s’est montré optimiste pour l’avenir, révélant que « le projet de fermeture et de réhabilitation du dépotoir devrait commencer le 4 octobre prochain ».
commentaires (1)
C'est leur merde...qu'ils la gèrent...ceux qui connaissent vraiment le problème me donneront raison...
GEDEON Christian
06 h 51, le 07 septembre 2012