C’est une « méthode globale et humaine » de traiter ce problème que des experts de la « World Society for the Protection of Animals » (WSPA), ONG mondiale basée à Londres, sont venus promouvoir hier auprès de fonctionnaires du ministère de l’Agriculture, à la demande de l’association libanaise « Animals Lebanon ». L’atelier de travail avait lieu à l’ordre des ingénieurs de Beyrouth, en présence du ministre de l’Agriculture Hussein Hajj Hassan.
Alistair Findlay, directeur du programme Moyen-Orient dans WSPA, a indiqué à L’Orient-Le Jour que son association travaille dans plusieurs pays du monde et de la région, en étroite collaboration avec les gouvernements et les ONG spécialisées, suivant les priorités identifiées par les États. « Au Liban, notre dernière visite date de 2006, mais la guerre cette année-là a mis un terme aux efforts commencés, poursuit-il. Nous espérons qu’un programme adapté sera mis au point bientôt. »
Les priorités libanaises, telles que présentées au cours de l’atelier de travail d’hier, ont été définies comme suit : la gestion des animaux errants et la réglementation des pet shops. « Il est toujours possible d’appliquer une stratégie de gestion des animaux de rue, quel que soit le budget dont on dispose », ajoute-t-il.
Dans sa présentation, M. Findlay a souligné que « les stratégies qui consistent à tuer des chiens errants en masse ont lamentablement échoué là où elles ont été pratiquées ». Une stratégie plus adaptée consisterait, selon lui, à se fonder sur des mesures telles la stérilisation des chiens errants, la mise en place d’un système d’adoption des animaux, des études statistiques préliminaires, l’éducation du public (notamment les propriétaires des chiens qui sont tentés de les abandonner ou de les laisser errer durant la journée), l’euthanasie « humaine » quand les autres solutions sont impossibles... Plusieurs méthodes peuvent être envisagées comme, par exemple, de stériliser les chiens et les rendre à la rue, si un consensus sur ce point est trouvé entre la population et les autorités locales. Une autre méthode, selon lui, consisterait à créer des refuges temporaires où les chiens peuvent, dans un délai donné (sept jours dans certains pays), être récupérés par leurs propriétaires (contre une amende), être adoptés ou alors euthanasiés en dernier recours.
L’adoption de lois fait aussi partie de la stratégie de gestion des animaux de rue. Or la loi, justement, est un sujet brûlant au Liban. Jason Mier, directeur exécutif d’Animals Lebanon, a indiqué hier à L’Orient-Le Jour que l’association espère que le projet de loi pour lequel elle œuvre avec le ministère sera soumis en septembre au plus tard au Conseil des ministres. Le ministre Hajj Hassan lui-même a annoncé hier que « le projet de loi en est à la dernière étape de préparation ». Il s’est félicité de l’adoption récente, par le Parlement, de l’adhésion à la Convention internationale sur le trafic des espèces menacées (CITES).
S.B.
commentaires (4)
D'où viennent-ils ces chiens errants ? Maman m'achète une chienne, car je veux être à la mode, et me promener avec la chienne en laisse, comme toutes les autres filles, et me faire voir des garçons, mais je ne prend pas soin d'elle ni fais attention quand la chienne est en chaleur, et, soudain... je me trouve avec huit à quatorze chiots, HUIT et quatorze, bizarre ! hein ? ils grandissent. Que ferais-je maintenant ? Mes amies n'en veulent pas puisqu'elles ont des chiens déjà. Alors ? Bichla7on 7ad il zbélé, 3al tarik ! sans que personne me voit. Voilà, c'est si simple de savoir l'origine des chiens errants, au Liban...
SAKR LEBNAN
05 h 09, le 18 juillet 2012