Lundi soir, la section du PS français au Liban a organisé une rencontre avec la communauté française sur le thème « Le changement c’est maintenant – Les enjeux des prochaines élections françaises » à l’hôtel Sofitel-Le Gabriel d’Achrafieh. Après avoir brièvement présenté MM. Leconte et Chaoui, Mme Maalouf a rappelé que « la volonté du candidat du Parti socialiste est de s’occuper de tous les Français, y compris ceux vivant à l’étranger ».
M. Leconte a ensuite exposé le projet électoral de François Hollande et du Parti socialiste. Il a précisé que son parti envisageait de réformer les institutions de la Ve République en cas de victoire à l’élection présidentielle. « Il s’agira d’une réaffirmation des valeurs et des principes de la République et de la démocratie représentative », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le sénateur PS a insisté sur les nombreux points communs entre la France et le Liban, tels que la francophonie et les échanges culturels et universitaires. Il s’est dit convaincu que « cette histoire de deux sociétés civiles mêlées sera renforcée avec la mise en place des députés des Français de l’étranger ».
En politique étrangère, M. Leconte a salué « la responsabilité avec laquelle le Liban fait face à la crise en Syrie ». Selon lui, cette crise « impose au Liban des responsabilités nouvelles, immédiates et urgentes vis-à-vis des refugiés et des blessés ».
Le candidat du PS, Jean-Daniel Chaoui, a ensuite indiqué que « les députés veilleront à la bonne adaptation des lois aux situations de nous, Français de l’étranger. Ils seront à même de faire prendre en compte nos spécificités par la communauté nationale ». Ayant travaillé dans plusieurs des 49 pays de la 10e circonscription des Français de l’étranger, le candidat a ajouté que « pour bien représenter les Français de l’étranger, mieux vaut être un Français de l’étranger ».
M. Chaoui a développé l’idée de « la création d’une région des Français de l’étranger avec les mêmes prérogatives que celles des régions françaises ». « Les lois de la République étant territorialisées, c’est le seul moyen d’intégrer ces compatriotes à la communauté nationale », a-t-il avancé.
Il a par ailleurs considéré ce qui se déroule en Syrie comme « totalement horrible et insupportable ». Rappelant que le président syrien Bachar el-Assad a été reçu à Paris il y a un an et demi par le président Sarkozy, il a réaffirmé que le Parti socialiste « a été toujours constant pour condamner le régime d’Assad ». Le candidat a aussi exprimé son attachement à la stabilité du Liban, souhaitant que « le conflit israélo-palestinien soit abordé de façon plus équilibrée ». Il a conclu en considérant que « le projet de l’Iran d’acquisition de l’arme nucléaire met très gravement en danger l’équilibre stratégique actuel dans le golfe Persique ».
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