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Liban - Événement

Medjugorje à Beyrouth

Maria Pavlovic, l’une des six témoins de l’apparition de la Vierge a animé deux extraordinaires réunions de prière, samedi et dimanche, au Forum de Beyrouth.

Maria en visite hier au couvent de Kfifane.

Le temps fort de la rencontre est là. Soudain, les yeux de Maria Pavlovic se rivent sur une présence invisible pour nous. Celle de la Mère de Dieu, légèrement en hauteur. Ses lèvres bougent, mais nul son n’en émane. Elle parle et écoute. Nous ne saurons rien de ce qui s’est dit dans cet échange, sinon ce qu’elle nous en dira dans son témoignage de vie, deux heures plus tard, sans référence explicite à ce qui vient de se passer sous nos yeux.
C’était samedi et dimanche au Forum de Beyrouth. Invitée au Liban par les Amis de Marie Reine de la paix, Maria Pavlovic, l’une des six témoins de l’apparition de la Vierge à Medjugorje, a participé à deux réunions de prière. Au cours de la première partie de ces deux rencontres, pendant la récitation du chapelet, Maria est entrée en extase et a vu la Vierge avec laquelle elle a échangé des paroles.
Aujourd’hui épouse et mère de quatre garçons, Maria Pavlovic avait quelque 16 printemps quand cet extraordinaire colloque a commencé. À l’époque, Medjugorje était un petit hameau croate en Bosnie-Herzégovine dont personne n’avait entendu parler. On était le 24 juin 1981 au soir et avec cinq autres de ses camarades, deux garçons et trois filles, Maria se promenait un peu à l’extérieur du village. Certains se cachaient pour fumer. C’est là que Notre-Dame les surprend et c’est le début d’une aventure qui dure depuis plus de trente ans.
L’incroyable longévité des apparitions de Medjugorje a étonné. Le colloque inaudible se renouvelle quotidiennement, entre 18h30 et 19 heures. Le 25 de chaque mois, date anniversaire des apparitions, un message pour le monde entier est donné à la voyante, qu’on peut écouter en appelant le (04) 520 007.
Invitée par Sana Nassar, présidente des Amis de Marie Reine de la paix, à venir au Liban pour y témoigner de son expérience spirituelle, Maria l’a admirablement fait, devant plus de 100 000 fidèles venus assister à la merveilleuse rencontre quotidienne de la voyante et recevoir, à travers elle, la bénédiction maternelle de celle qu’ils invoquent aussi sous le vocable de Notre-Dame du Liban.
La cérémonie, qui comprend la récitation du chapelet, la messe et un témoignage de vie, a été placée sous le patronage de l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Paul Matar, qui a présidé la messe samedi. Plus d’une centaine de prêtres se trouvaient là, et tout au long du premier temps de l’office, des confessions ont été assurées aux quatre coins du forum.

Un véritable apôtre
Le témoignage de Maria est impérieux. Son visage est grave. Sa voix est celle d’un véritable apôtre. Elle parle avec le sens de l’urgence. De quoi ? De la surprise d’avoir été choisie pour cette extraordinaire grâce ; de l’immense – incommensurable – amour de Dieu et de sa Mère pour l’homme ; de la transformation que l’assurance de cet amour provoque dans la vie ; de l’exigence de sainteté de la Vierge, de son appel à jeûner et prier pour changer le cours du monde, éteindre les guerres ; de l’appel aux jeunes à fuir ce qui les détruit et à accueillir la vie. Aux Libanais, c’est le message de son amour, de sa protection constante et un appel à une conversion de cœur plus profonde.
Côté service d’ordre, aucun incident à signaler. Le sens de l’accueil des organisateurs est exemplaire. Pas de bousculades ni de gestes intempestifs. Une magnifique chorale anime les trois heures de la cérémonie, qui passent sans aucune difficulté.
À ce jour, près de 50 000 Libanais, dont 400 prêtres et 6 évêques, se sont déjà rendus à Medjugorje, qui est en passe de rivaliser avec Lourdes et Fatima, les deux sanctuaires mariaux les plus fréquentés d’Europe. Beaucoup reviennent de leur pèlerinage transformés, touchés par la grâce. L’Église ne s’est pas encore prononcée sur ces apparitions, en particulier sur leur inhabituelle longévité, et l’archevêque de Beyrouth a, dans son homélie, rappelé qu’à l’Évangile, aucune apparition ne saurait rien ajouter.
Du reste, à Medjugorje, cette règle est scrupuleusement respectée. Les apparitions sont là pour actualiser l’Évangile et nourrir notre espérance, dit-on. La ligne de conduite à leur égard se résume en une phrase : cultivez les fruits, et laissez le jugement sur l’authenticité à la hiérarchie.
Maria, qui est accompagnée au Liban par son mari, a rendu visite hier aux sanctuaires de Jbeil et Batroun. Pour en savoir plus :
www.friendsofmary-lb.org
Le temps fort de la rencontre est là. Soudain, les yeux de Maria Pavlovic se rivent sur une présence invisible pour nous. Celle de la Mère de Dieu, légèrement en hauteur. Ses lèvres bougent, mais nul son n’en émane. Elle parle et écoute. Nous ne saurons rien de ce qui s’est dit dans cet échange, sinon ce qu’elle nous en dira dans son témoignage de vie, deux heures plus tard, sans...

commentaires (2)

Ah ça, vous l'avez dit Jabbour ! Il en faudrait des miracles ! Le Liban n'a jamais eu autant besoin de miracles que depuis le coup de force de vos amis pour s'emparer illégalement de la majorité. Porca miseria ! Salve disastro.

Robert Malek

07 h 06, le 12 mars 2012

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Commentaires (2)

  • Ah ça, vous l'avez dit Jabbour ! Il en faudrait des miracles ! Le Liban n'a jamais eu autant besoin de miracles que depuis le coup de force de vos amis pour s'emparer illégalement de la majorité. Porca miseria ! Salve disastro.

    Robert Malek

    07 h 06, le 12 mars 2012

  • - - J'ai assisté en direct à ce temps fort entre Maria et la Vierge Marie , temps qui ressemblait fort à une apparition en bonne et due forme . Il a fallu qu'une Croate vienne chez nous à notre secours , pour que la Sainte Vierge apparaisse ou réapparaisse sur notre pays qui a tant besoin de miracles et de prières .. SALVE REGINA .

    JABBOUR André

    02 h 54, le 12 mars 2012

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