La diplomate était accompagnée du chef de mission adjoint au Liban, Richard M. Mills. Dans le communiqué qu’elle a fait paraître, la chancellerie a précisé que Mme Connelly a « mis l’accent durant l’entretien sur les craintes américaines d’un impact négatif des développements en Syrie sur la stabilité du Liban ».
L’ambassadrice a en outre réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de la stabilité, de l’indépendance et de la souveraineté du Liban, selon le communiqué.
Réponse de Mansour
Il convient d’indiquer que le chef de la diplomatie, Adnane Mansour, a répondu hier à l’ambassadrice US qui avait invité, mardi, le Liban à protéger les réfugiés syriens, y compris les opposants et les dissidents de l’Armée syrienne libre, qui se rendent au Liban pour fuir les massacres perpétrés par le pouvoir baassiste en Syrie. Dans une déclaration à la chaîne al-Manar, relevant du Hezbollah, M. Mansour a souligné que « nul ne peut dicter au Liban une attitude car il se comporte conformément à ses intérêts ». « Nous ne voulons pas d’un nouveau camp Achraf au Liban », a déclaré M. Mansour, dans une allusion au camp des opposants iraniens des « Moujahidine el-Khalk », situé en Irak.
De son côté, l’ancien ministre Wi’am Wahhab a affirmé que Mme Connelly « cherche à affaiblir le Liban en exploitant le clivage politique » dans le pays.
Pour en revenir au chef du gouvernement, il a conféré avec le ministre d’État pour les Affaires du Parlement, Nicolas Fattouche, avant de recevoir une délégation du Comité national des sciences et des recherches, puis le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim. Il s’est aussi entretenu avec Mme Maud de Bauer, secrétaire générale adjointe du Conseil de l’Europe.
commentaires (4)
Non? sans blague?c'est vrai?
GEDEON Christian
05 h 46, le 08 mars 2012