Cet accord de coopération revêt une dimension académique et une autre orientée vers la recherche, a expliqué le Dr Ammar. Il a ainsi souligné que « le nombre des médecins internes et résidents est nettement supérieur au nombre des lits dans les hôpitaux universitaires ». Il est donc nécessaire, selon le Dr Ammar, d’augmenter le nombre « des lits dans un cadre universitaire, ce qui permettra d’améliorer le niveau académique, d’où l’importance de cet accord », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la recherche, le Dr Ammar a fait remarquer que depuis une période récente, les recherches médicales se multiplient et certaines sont menées « en dehors d’un cadre universitaire ». « Cela est encourageant et inquiétant à la fois, d’autant que la recherche scientifique est délicate, notamment la recherche clinique qui a des aspects éthique, scientifique et juridique », a précisé le Dr Ammar, déclarant que le ministère de la Santé œuvre pour la fondation d’un organisme national de contrôle de la recherche.
De son côté, le président de l’AUB, Peter Dorman, a précisé que ce partenariat est en parfaite harmonie avec « la mission du Centre médical de l’AUB qui s’implique pour améliorer le niveau des soins médicaux et servir un plus grand nombre de personnes du Liban et de la région ».
Le vice-président de l’AUB et doyen de la faculté de médecine, le Dr Mohammad Sayegh, a souligné que ce partenariat « permet à un plus grand nombre de patients de bénéficier des soins que nous offrons ».
Le PDG du Centre médical du Kesrouan, le Dr César Bassim, a expliqué que le centre comptera 160 lits. Dans un premier temps, 65 lits seront disponibles dès l’été de l’année en cours, et les services engloberont la médecine générale, la chirurgie, la pédiatrie, la gynécologie, ainsi qu’un hôpital du jour, un laboratoire et un service de radiologie. Dans un second temps, le nombre des lits s’élèvera à 160. Les services médicaux seront complétés et une aile pour les cliniques externes sera inaugurée.
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