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Liban

Geagea prône un dialogue autour de la loi électorale

Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a souligné que la proposition de loi électorale, présentée par le Rassemblement grec-orthodoxe, « constitue par excellence un sujet de dialogue entre les différents partis et personnalités libanais ».
Sans affirmer s’il est pour ou contre, M. Geagea a indiqué dans une interview accordée hier à Radio-Orient que ce sont particulièrement les réactions à ce texte qui ont attiré son attention. « Elles doivent toutes être prises en considération, du moment que la loi électorale concerne tous les Libanais », a-t-il dit, en s’arrêtant particulièrement sur celle du président de la Chambre, Nabih Berry, qu’il a qualifiée de « réelle, ouverte et moderne ».
Prié de dire si le texte présenté par le Rassemblement grec-orthodoxe contribue à faire replier les chrétiens sur eux-mêmes, M. Geagea a répondu en précisant qu’un repli sur soi « dépend largement du projet politique et du discours d’un groupe ou d’un parti déterminés ». Il a souligné qu’un dialogue est déjà engagé avec ses alliés au sein du 14 Mars au sujet de la loi électorale. « Normalement, ce genre de sujets sont discutés loin des médias. Si nous avons une préférence pour un sujet déterminé, cela ne nous empêche pas de communiquer avec nos alliés ainsi qu’avec tous les Libanais pour parvenir à une conception commune de la loi électorale », a précisé le leader des FL.
Concernant les incidents de sécurité qui se répètent dans le pays, M. Geagea les a attribués à la présence de groupes armés « et non, comme le prétendent certains, à la présence d’armes individuelles dans chaque habitation libanaise ». « Ce ne sont pas les armes individuelles qui ont débouché sur les tirs de roquettes au Liban-Sud ou les affrontements de Aïn el-Héloué », a-t-il déclaré, affirmant que pour régler tous les problèmes qui se posent au niveau de la sécurité, « il est indispensable de démanteler les groupes armés, de déployer les troupes régulières à la frontière avec la Syrie et de demander aux forces de l’ordre d’accentuer leur présence dans les régions où des incidents se produisent, que ce soit au Liban-Sud ou ailleurs ». Il n’en demeure pas moins qu’il a écarté le risque de troubles importants au niveau de la sécurité.
Pour ce qui est du plan prévu par le 14 Mars pour faire chuter le gouvernement, M. Geagea a indiqué que l’opposition « a recours, pour cela, aux moyens démocratiques, ce qui limite son action ». Il a constaté que les résultats qu’elle a pu enregistrer au cours des derniers mois sont bons, qu’il s’agisse au niveau du plan Bassil pour l’électricité ou du financement du Tribunal spécial pour le Liban.
Sur un autre plan, le leader des FL a minimisé l’importance du feu vert donné par Damas à l’envoi d’observateurs arabes pour contrôler l’application de l’accord de paix proposé par la Ligue arabe le mois dernier pour promouvoir le dialogue politique en Syrie. Il s’est dit sceptique quant à la possibilité que cette démarche puisse régler la crise dans le pays voisin « du moment que la majorité du peuple syrien exige un changement de régime ». « Toutes les initiatives ne débouchant pas sur une concrétisation des revendications populaires représentent une perte de temps », a-t-il dit.
Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a souligné que la proposition de loi électorale, présentée par le Rassemblement grec-orthodoxe, « constitue par excellence un sujet de dialogue entre les différents partis et personnalités libanais ».Sans affirmer s’il est pour ou contre, M. Geagea a indiqué dans une interview accordée hier à Radio-Orient que ce sont...

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