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Liban - Sécurité

Les députés de Beyrouth revendiquent « une capitale sans armes »

Les députés de la capitale s’apprêtent à entamer une série de rencontres avec les trois pôles du pouvoir pour demander que les armes soient retirées des rues de Beyrouth.

Les députés de Beyrouth réunis au Parlement. Photo Sami Ayad

Suite à une série d’incidents sécuritaires ces dernières semaines dans les rues de Beyrouth, au cours desquels des armes légères et moyennes ont été utilisées, plusieurs députés de la capitale ont exprimé leur ras-le-bol et revendiqué « une capitale sans armes ».
À l’issue d’une réunion extraordinaire au Parlement, qui a rassemblé tous les députés à l’exception de Hani Qobeissi, Michel Pharaon, Nayla Tueni et Ghazi Aridi (également ministre des Travaux publics), un communiqué a été lu par le député Tammam Salam. Dans ce communiqué, les députés se disent « incapables de tolérer plus longtemps ces incidents qui se répètent, perpétrés par des individus armés qui circulent de quartier en quartier, terrorisant les habitants et menaçant la paix civile ».
M. Salam a évoqué la dernière fusillade en date dans le quartier de Zeidaniyé pour souligner qu’on « ne peut plus parler d’incidents sécuritaires isolés, comme s’il s’agissait d’un problème passager ». « Dénoncer et décrire ne sont plus suffisants, a-t-il poursuivi. Il est indispensable que les forces politiques et les institutions sécuritaires prennent ensemble une décision courageuse de lever toute couverture dont jouissent ces agresseurs, qui qu’il soient, et de les remettre à la justice. Il faut qu’ils paient pour leurs actions. »
Les députés ont fait assumer au gouvernement « la responsabilité de ce chaos ». « La paix civile commence dans la capitale, a martelé M. Salam. Dans le cas contraire, aucune autre région du pays n’échappera au chaos. » Les députés ont décidé de former des délégations pour rendre visite « au plus tôt » aux présidents de la République, du Parlement et du Conseil des ministres, en prévision d’une action plus vaste.

Le 14 Mars
Plusieurs députés du 14 Mars ont fait hier des déclarations allant dans le même sens. Le député Nabil de Freige a souligné la nécessité « que les armes soient retirées des mains de tous les Libanais ». « C’est ce que nous demandons depuis longtemps », a-t-il précisé. Non loin de cette position, le député Atef Majdalani a considéré que « le problème, ce sont les armes illégales qui circulent dorénavant dans toutes les ruelles de Beyrouth, de Tripoli et d’autres villes ». Et d’ajouter : « Nous ne demandons pas simplement que les armes soient retirées à Beyrouth, mais nous espérons qu’elles le seront partout ailleurs. »
Le député Mohammad Hout, Jamaa islamiya, a déclaré pour sa part que « la carte sécuritaire doit être détenue par l’État seul ». « Il faut cesser d’assurer une couverture à ces armes, a-t-il poursuivi. Leur présence dans la capitale n’a rien à voir avec la Résistance, et par conséquent, ces armes sont des outils de discorde. »
D’autres députés ont abordé le sujet des récents incidents graves dans le camp palestinien de Aïn el-Héloué, où deux gardes du corps d’un haut responsable du Fateh ont été assassinés. Le député Moustapha Allouche a estimé que ces développements constituent « un possible prélude à une grande explosion ». « On ne peut que les lier au lancement de roquettes (à partir du Sud) et à l’agression contre la Finul, a-t-il poursuivi. Tout cela prouve que le régime syrien est dans l’impasse. » Le député Ammar Houri a vu dans ces incidents « une preuve de la fragilité de l’État ».
Enfin, le député Khodr Habib a vigoureusement nié les informations selon lesquelles « les forces du 14 Mars seraient en train de mettre sur pied des unités pour monter la garde à Beyrouth et à Tripoli ». « Bien au contraire, les députés du courant du Futur appellent à une capitale sans armes », a-t-il affirmé.
Suite à une série d’incidents sécuritaires ces dernières semaines dans les rues de Beyrouth, au cours desquels des armes légères et moyennes ont été utilisées, plusieurs députés de la capitale ont exprimé leur ras-le-bol et revendiqué « une capitale sans armes ».À l’issue d’une réunion extraordinaire au Parlement, qui a rassemblé tous les députés à l’exception de...

commentaires (5)

Mais Jabbour, vous ramez là. Votre réplique n'a absolument aucun sens, d'autant plus que vous exprimez votre haine à travers un centre-ville que vous me décrivez alors que je le connais mieux que vous. De quels ordres et de quels patrons parlez-vous ? Vous perdez vraiment les pédales, contentez-vous d'admirer Anne Sinclair, là au moins vous êtes rigolo.

Robert Malek

15 h 05, le 20 décembre 2011

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Commentaires (5)

  • Mais Jabbour, vous ramez là. Votre réplique n'a absolument aucun sens, d'autant plus que vous exprimez votre haine à travers un centre-ville que vous me décrivez alors que je le connais mieux que vous. De quels ordres et de quels patrons parlez-vous ? Vous perdez vraiment les pédales, contentez-vous d'admirer Anne Sinclair, là au moins vous êtes rigolo.

    Robert Malek

    15 h 05, le 20 décembre 2011

  • - - @ - MALEK - Ma question était , pourquoi seulement la capitale ; là où se trouve Solidere , la maison du Centre , le bastion d'al moustakbal , Koraytem les deux .. , le Sérail , al makassed , Down Town , le Centre Ville , le port Solidere , anciennement Saint Georges du fameux , exceptionnel et imprenable hôtel Saint Georges , connu et reconnu mondialement (...) ... et tout l'investissement de la sainte famille en biens immobilier , bancaires , hôteliers , journalistiques , et toutes sortes de cuisines médiatique visuelles et audiovisuelles ... et la liste est longue mon cher !! Mais comme VOUS semblez vouloir éviter d'y répondre , non par principe mais par ordres reçus de vos supérieurs patrons et propriétaires , je vous comprend , et mettrai votre réponse sur le dos de la trêve des confiseurs .. Mais pas pour longtemps croyez moi ,, je ne vous lâcherai pas .

    JABBOUR André

    11 h 11, le 20 décembre 2011

  • Et pourquoi seulement des mains de tous les libanais? Pourquoi pas des mains des palestiniens aussi? A quoi servent les armes à l'intérieur des camps palestiniens sinon pour s'entretuer, les camps n'étant pas au sud pour se défendre contre Israël. Meme les armes de Hezbollah devraient passer sous le contrôle de l'Etat, mais ce problème reste à résoudre autour d'une nouvelle table de dialogue.

    Bardawil Michel Charles

    06 h 41, le 20 décembre 2011

  • Entièrement d'accord avec vous Jabbour, mais est-ce bien vous qui parlez de TOUTES les armes ? De TOUTES obédiences ? Sur TOUT le territoire ?

    Robert Malek

    04 h 10, le 20 décembre 2011

  • - - Pourquoi de la capitale et non de tout le pays ? Est-ce que la capitale est devenue une propriété privée d'un groupe politique , celui qui réclame le retrait armes de ses rues ! Et de quels armes s'agit-il , il y en a plusieurs armes qui circulent de différentes obédiences ... Et pourquoi ne l'ont-ils pas fait quand ils étaient au pouvoir !? Il y a plusieurs pourquoi , donc Vaste programme .

    JABBOUR André

    01 h 49, le 20 décembre 2011

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