Le chef du Front de la lutte nationale, le député Walid Joumblatt, a appelé hier les habitants du Djebel druze à refuser de rejoindre les rangs des « chabbiha » et de participer à la répression menée par le régime syrien contre la population civile. M. Joumblatt a tenu une conférence de presse hier à Moukhtara, après la cérémonie annuelle organisée sur la tombe de Kamal Joumblatt pour célébrer l’anniversaire de ce dernier – cérémonie qui s’est déroulée cette année en présence d’un grand nombre de députés et de personnalités politiques, parmi lesquels MM. Marwan Hamadé, Fouad el-Saad, Henri Hélou, Antoine Saad, Antoine Andraos et Misbah Ahdab. Le chef du PSP, sa famille et les différentes personnalités ont déposé pour l’occasion, comme à l’accoutumée, des roses rouges sur la tombe de Kamal Joumblatt.
Dans sa conférence de presse, M. Joumblatt a d’abord condamné les « discours provocateurs » qui ont donné lieu à une polémique sunnito-chiite à Saïda à l’occasion de Achoura, félicitant ceux qui sont intervenus « sans cependant faire assez » pour calmer le jeu.
Il a ensuite critiqué « la polémique sur le Tribunal spécial pour le Liban et les faux témoins, qui n’est pas à sa place ». « Les faux témoins n’avancent ou ne reculent en rien concernant le TSL. Cette question est déjà de l’histoire ancienne », a-t-il dit. « Les propos de sayyed Hassan Nasrallah concernant les faux témoins ne servent à rien, la réponse du Premier ministre Hariri à ces propos non plus », a-t-il ajouté. « Que le TSL suive son cours. Nous comprenons, en même temps, les réserves du Hezbollah sur la trajectoire du TSL et concernant l’acte d’accusation politisé qui a été émis. Mais l’action des tribunaux internationaux s’étale sur un laps de temps très long. Cela peut prendre des années, peut-être même des dizaines d’années, comme pour le Cambodge ou la Serbie, entre autres. Ce qui se produit au Liban et autour de nous, plus particulièrement en Syrie, pourrait faire de ce tribunal un point mineur si la discorde confessionnelle prenait corps au Liban. Mais cela ne se produira pas », a souligné Walid Joumblatt.
Concernant la situation en Syrie, M. Joumblatt a affirmé : « Il semble que le président du Conseil national syrien, Burhan Ghalioun, et l’Armée syrienne libre aient décidé de circonscrire les opérations militaires à la défense des manifestations pacifiques. Les slogans (des manifestants) “Pacifistes, pacifistes” et “Le peuple syrien est uni” sont magnifiques et soulignent le caractère pacifique de la révolution syrienne. » « C’est pourquoi l’appel à unifier les efforts politiques et militaires est très important, surtout que j’ai eu vent d’informations selon lesquelles il y aurait des enlèvements, des meurtres et de l’excitation de sentiments confessionnels à Homs et ailleurs, de la part des deux camps, ou plutôt de différentes parties que je m’abstiendrais de nommer. Cela pourrait détruire tout le processus de la révolution pacifique syrienne, qui est le résultat, malheureusement, de la persistance du pouvoir syrien à poursuivre sa répression et à ne pas répondre positivement aux appels répétés à l’accalmie, le dernier en date étant celui de la Ligue arabe. L’initiative arabe constitue, à mon avis, la porte de salut pour la Syrie », a-t-il ajouté.
« Habitants du Djebel druze ! Pour éviter la discorde et la grande blessure dans la région de Deraa, Dael, Basra, Sanamein, ainsi qu’à Homs et Hama où plusieurs habitants du Djebel sont tombés, ne participez pas aux opérations de répression et de meurtres contre vos frères. Le pouvoir utilise les conscrits et les envoie dans les régions comme Deraa et autres pour qu’ils se fassent tuer. Faites attention à la discorde, qui pourrait également survenir dans vos régions, dans la mesure où certains ont été jusqu’à entrer dans les chabbiha. Je ne dis pas l’armée syrienne, mais les chabbiha, et il existe une grosse différence entre les deux. Nous nous sommes battus aux côtés de l’armée syrienne et nous avons fait chuter l’accord du 17 Mai avec elle, mais les chabbiha portent atteinte à l’armée syrienne et à l’État syrien », a noté Walid Joumblatt.
« Il n’existe pas de formule magique grâce à laquelle le régime actuel tomberait et serait remplacé par un nouveau régime. Au risque de déplaire à l’opposition arabe, l’initiative arabe est une porte d’entrée, même si cela doit conduire à un dialogue entre le régime et l’opposition, pour aboutir à une période de transition claire et à une Syrie multipartisane », a-t-il encore déclaré.
Par ailleurs, Walid Joumblatt a affirmé qu’il est « improbable que le Hezbollah s’engage dans des conflits internes » en Syrie et qu’il « ne doit pas le faire ». « Les armes du Hezbollah doivent être utilisées pour défendre le Liban, ni plus ni moins », a-t-il souligné.
Dans sa conférence de presse, M. Joumblatt a d’abord condamné les « discours provocateurs » qui ont donné lieu à une polémique sunnito-chiite à Saïda à l’occasion de Achoura, félicitant ceux qui sont intervenus « sans cependant faire assez » pour calmer le jeu.
Il a ensuite critiqué « la polémique sur le Tribunal spécial pour le Liban et les faux témoins, qui n’est pas à sa place ». « Les faux témoins n’avancent ou ne reculent en rien concernant le TSL. Cette question est déjà de l’histoire ancienne », a-t-il dit. « Les propos de sayyed Hassan Nasrallah concernant les faux témoins ne servent à rien, la réponse du Premier ministre Hariri à ces propos non plus », a-t-il ajouté. « Que le TSL suive son cours. Nous comprenons, en même temps, les réserves du Hezbollah sur la trajectoire du TSL et concernant l’acte d’accusation politisé qui a été émis. Mais l’action des tribunaux internationaux s’étale sur un laps de temps très long. Cela peut prendre des années, peut-être même des dizaines d’années, comme pour le Cambodge ou la Serbie, entre autres. Ce qui se produit au Liban et autour de nous, plus particulièrement en Syrie, pourrait faire de ce tribunal un point mineur si la discorde confessionnelle prenait corps au Liban. Mais cela ne se produira pas », a souligné Walid Joumblatt.
Concernant la situation en Syrie, M. Joumblatt a affirmé : « Il semble que le président du Conseil national syrien, Burhan Ghalioun, et l’Armée syrienne libre aient décidé de circonscrire les opérations militaires à la défense des manifestations pacifiques. Les slogans (des manifestants) “Pacifistes, pacifistes” et “Le peuple syrien est uni” sont magnifiques et soulignent le caractère pacifique de la révolution syrienne. » « C’est pourquoi l’appel à unifier les efforts politiques et militaires est très important, surtout que j’ai eu vent d’informations selon lesquelles il y aurait des enlèvements, des meurtres et de l’excitation de sentiments confessionnels à Homs et ailleurs, de la part des deux camps, ou plutôt de différentes parties que je m’abstiendrais de nommer. Cela pourrait détruire tout le processus de la révolution pacifique syrienne, qui est le résultat, malheureusement, de la persistance du pouvoir syrien à poursuivre sa répression et à ne pas répondre positivement aux appels répétés à l’accalmie, le dernier en date étant celui de la Ligue arabe. L’initiative arabe constitue, à mon avis, la porte de salut pour la Syrie », a-t-il ajouté.
« Habitants du Djebel druze ! Pour éviter la discorde et la grande blessure dans la région de Deraa, Dael, Basra, Sanamein, ainsi qu’à Homs et Hama où plusieurs habitants du Djebel sont tombés, ne participez pas aux opérations de répression et de meurtres contre vos frères. Le pouvoir utilise les conscrits et les envoie dans les régions comme Deraa et autres pour qu’ils se fassent tuer. Faites attention à la discorde, qui pourrait également survenir dans vos régions, dans la mesure où certains ont été jusqu’à entrer dans les chabbiha. Je ne dis pas l’armée syrienne, mais les chabbiha, et il existe une grosse différence entre les deux. Nous nous sommes battus aux côtés de l’armée syrienne et nous avons fait chuter l’accord du 17 Mai avec elle, mais les chabbiha portent atteinte à l’armée syrienne et à l’État syrien », a noté Walid Joumblatt.
« Il n’existe pas de formule magique grâce à laquelle le régime actuel tomberait et serait remplacé par un nouveau régime. Au risque de déplaire à l’opposition arabe, l’initiative arabe est une porte d’entrée, même si cela doit conduire à un dialogue entre le régime et l’opposition, pour aboutir à une période de transition claire et à une Syrie multipartisane », a-t-il encore déclaré.
Par ailleurs, Walid Joumblatt a affirmé qu’il est « improbable que le Hezbollah s’engage dans des conflits internes » en Syrie et qu’il « ne doit pas le faire ». « Les armes du Hezbollah doivent être utilisées pour défendre le Liban, ni plus ni moins », a-t-il souligné.
Le chef du Front de la lutte nationale, le député Walid Joumblatt, a appelé hier les habitants du Djebel druze à refuser de rejoindre les rangs des « chabbiha » et de participer à la répression menée par le régime syrien contre la population civile. M. Joumblatt a tenu une conférence de presse hier à Moukhtara, après la cérémonie annuelle organisée sur la tombe de Kamal...
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