La fondation a déploré dans ce cadre que le procureur général de la République, Saïd Mirza, ait dévoilé, lors de la réunion parlementaire, que l’enquête sur l’enlèvement des frères al-Jassem a été suspendue. « Cette indication donne ainsi l’impression que la justice libanaise est soumise à de fortes pressions pour ne pas aller de l’avant dans ce dossier », relève le communiqué. La fondation « Life » souligne en outre que la décision de l’avocat des frères al-Jassem d’abandonner les poursuites engagées contre l’ambassade de Syrie est due aux fortes pressions exercées sur les parents des opposants syriens afin qu’ils signent un document dans lequel ils se rétractent au sujet des circonstances de l’enlèvement de leurs enfants.
À la lumière de ces pressions, la fondation « Life » a invité les députés à prendre l’initiative de former une commission parlementaire ad hoc afin d’enquêter sur l’affaire du rapt des opposants syriens. À défaut, « Life » souligne que les députés devraient se baser sur les dispositions de la Constitution et sur les conventions internationales afin de réclamer la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale indépendante qui serait chargée d’entreprendre des investigations au sujet de l’ensemble de ces dossiers, dont notamment celui en rapport avec la remise aux autorités baassistes de Damas, en mai dernier, de trois soldats syriens dissidents qui avaient trouvé refuge au Liban afin de fuir la répression sanglante à laquelle se livre le régime de Bachar el-Assad, sans compter « la tentative d’assassinat de deux membres du Conseil national syrien établis à Beyrouth, Rami Nakhlé et Omar Edelbi », souligne le communiqué de la fondation « Life ».
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