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Liban - Polémique

Le Hezbollah accuse le TSL d’avoir occulté la violation par Israël du secteur des télécoms

Le chef de la commission parlementaire des Télécommunications, le hezbollahi Hassan Fadallah, a mis l’accent hier sur l’ampleur de l’infiltration du réseau des télécoms par Israël, et ce « de l’aveu même de la Fédération internationale des télécommunications relevant des Nations unies ».
Lors d’une conférence de presse qui s’est voulue « technique », organisée en présence du ministre des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, et de plusieurs experts du secteur en question, le député du Hezbollah Hassan Fadlallah a exprimé son « étonnement » de l’occultation par le Tribunal spécial pour le Liban – « qui prétend œuvrer sur la base des standards de la justice pénale internationale » – des constats faits par la Fédération internationale des télécommunications.
L’un après l’autre, les experts présents à la conférence se sont succédé devant un grand écran pour démontrer la manière dont le réseau libanais a été infiltré et les manipulations à distances effectuées au niveau du service de messagerie SMS. Des films documentaires ont également été projetés pour attester des violations, sujet du débat.
Prenant la parole, M. Fadlallah a indiqué que cette conférence de presse conjointe a été organisée pour démontrer notamment comment le secteur de télécoms subit « une agression israélienne continue et dont certains aspects ont été découverts par les services de l’État libanais. Il s’agit notamment du système d’espionnage direct du réseau, du contrôle de ses capacités par l’intermédiaire d’espions placés à l’intérieur des sociétés (de téléphonie mobile) ou à l’aide de moyens techniques sophistiqués ». Autant de violations qui ont recueilli des condamnations de la part de la Fédération internationale des télécommunications, a insisté le député.

Le Liban divisé
« Le secteur des télécoms, a poursuivi M. Fadlallah, est aujourd’hui au centre de notre intérêt ». « La raison en est le fait que la tribunal international et ses décisions ont provoqué une division dangereuse au Liban, que personne ne saurait nier, à cause du processus de l’enquête et ce qu’elle a produit comme accusations qui risquent aujourd’hui de semer le chaos dans notre pays. »
Et le député de critiquer l’élément dit de « positionnement mutuel » sur lequel « s’est fondé l’acte d’accusation », ironisant par ailleurs sur « la multiplicité des couleurs attribuée aux groupes de téléphones », mentionnés dans l’acte d’accusation « et dont le décodage nécessite des experts en couleurs et non des magistrats et des avocats », a-t-il dit.
« Peut-on concrètement se fonder sur de telles preuves en vue de porter des accusations de ce niveau ? Peut-on prendre en compte les données des télécoms au Liban et les considérer comme étant sûres et qu’elles n’ont pas été manipulées, à la lumière de l’infiltration dont elles ont fait l’objet? » s’est demandé le député.
« D’ailleurs, a-t-il ajouté, comment peut-on réellement prouver l’hypothèse de la présence des personnes visées (par l’acte) aux endroits mentionnés ? »
Critiquant également l’expression utilisée par le procureur du TSL, qui, à plusieurs reprises, affirme « nous pouvons raisonnablement en déduire », le député s’est encore demandé pourquoi Daniel Bellemare n’a pas adressé une seule question aux Israéliens au cours de l’enquête, soulignant que dans le cadre des réseaux d’espionnage mis en place par Israël et démantelés par les services libanais, « il n’existe aucune mention du principe de “positionnement mutuel” utilisé par le procureur ».
Et d’ajouter que lorsque les agents israéliens ont été repérés, les données des télécoms sur lesquelles ont compté les services de sécurité libanais n’ont pas été utilisées comme des preuves mais comme de simples indices, sachant que d’autres preuves tangibles étaient avancées ainsi que des aveux.
À la question de savoir pourquoi le dossier du secteur des télécoms n’a pas été soumis au TSL, le député a répondu : « Nous considérons ce tribunal comme étant non crédible et nous n’avons pas confiance en lui. Nous lui avions préalablement donné une chance en définissant un ensemble de critères de justice, tel que le contrôle des fuites médiatiques, et le fait de ne pas recourir aux hypothèses. »
Le chef de la commission parlementaire des Télécommunications, le hezbollahi Hassan Fadallah, a mis l’accent hier sur l’ampleur de l’infiltration du réseau des télécoms par Israël, et ce « de l’aveu même de la Fédération internationale des télécommunications relevant des Nations unies ». Lors d’une conférence de presse qui s’est voulue « technique », organisée en...

commentaires (4)

Mr Fadlallah Vous perdez votre temps à argumenter avec les sbires du TSL ,ils mangent dans la main des israéliens et ne sont plus crédibles ,par contre vous avez raison d'insister sur le role des telecoms car ils ont été suffisemment noyautés par l'état sioniste par le biais de dz d'espions . Mr Sehnaoui est le ministre parfait pour ce job Ali Badredinne

badredinne ali

06 h 02, le 28 août 2011

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Commentaires (4)

  • Mr Fadlallah Vous perdez votre temps à argumenter avec les sbires du TSL ,ils mangent dans la main des israéliens et ne sont plus crédibles ,par contre vous avez raison d'insister sur le role des telecoms car ils ont été suffisemment noyautés par l'état sioniste par le biais de dz d'espions . Mr Sehnaoui est le ministre parfait pour ce job Ali Badredinne

    badredinne ali

    06 h 02, le 28 août 2011

  • Ils considèrent que, contrairement à l’adage, c’est leur fiction qui, et ils y croient ferme les "Nais", dépassera la réalité tant elle a les coudées franches pour évoluer sans rendre de comptes à personne dans leur Merveilleux Monde Imaginaire ! Il faut avouer que cette "Affaire" contrarie cette inclination, tant elle cumule les péripéties déconcertantes et tant "leurs" intrigues à "certains Malsains" les "Captivent" au propre comme au figuré. Il faut bien dire "leur" fiction, osons donc le dire, risque de ne dépasser en Rien et de loin ce qui s’est passé ce jour fatidique-là du 14 Février 2005 au St. Georges ! Mais à ce point ! Oui, car par "leur" œuvre d’imagination qu’ils nous mettent en scène, ils veulent nous "démontrer" qu’un personnage Puissant et Premier Ministre de son Pays Le Liban, nommé Rafic HARIRI, a été soudainement et bien entendu "par Hasard" mêlé à un "simple attentat quoi", qui "n’a fait que" : lui Coûter la Vie ainsi que 22 autres innocents avec lui ; "comme ça", quoi ! Eh oui, en plus dans un Beyrouth qu'il adorait, une ville pour laquelle il a TOUT entrepris et Reconstruis ! "Comme certains quoi ! les "Constructeurs" n’est-ce pas ?" ! Mais bien fait, ils se retrouvent face maintenant à une Justice Internationale dont les rouages risquent "d'écorcher tous vifs, démantibuler pour finir heureusement par broyer" un certain genre "Malsain" ! Oui c’est bien lui ce "genre", il risque de finircomme ça.

    KARAMAOUN Antoine-Serge

    09 h 41, le 26 août 2011

  • Oui Halima ! devant ce même tribunal dont la partialité, le parti pris et la malhonnêteté ne sont plus à prouver ! :-)

    Nizar CHABBI

    06 h 36, le 26 août 2011

  • Il faudra désormais le répéter à chaque fois que ce sera nécessaire. Ce ne sont pas les conférences de presse et/ou les discours et/ou les déclarations de qui que ce soit qui vont changer quelque chose en ce qui concerne le TSL ou servir en quelque chose comme défense des accusés. La défense doit être faite exclusivement devant le tribunal international. N'importe quel autre procédé ne servira à rien.

    Halim Abouchakra

    05 h 37, le 26 août 2011

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