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Liban - Feuille de route

Les damnés de Hama

Anders Behring Breivik. Le 22 juillet, ce fou furieux d’extrême droite a choqué le monde entier lorsqu’il a ouvert le feu, avec ce sang-froid caractéristique des mass murderers comme des serial killers, sur un rassemblement de quelque 600 jeunes travaillistes sur l’île d’Utoeya, près d’Oslo en Norvège, peu après avoir perpétré un attentat à la voiture piégée en plein cœur de la capitale. « Maman, dis à la police de se dépêcher. Les gens meurent ici ! » : en 46 SMS échangés avec sa mère, une fille, cachée sur l’île, avait raconté la tuerie en direct, témoignage bouleversant repris par la presse norvégienne et internationale.
À Hama, devenue hier le cœur vibrant, saignant, de la révolution syrienne, et dans toutes les contrées syriennes, il y aussi des gens qui meurent. À la veille du mois de ramadan, le régime de Bachar el-Assad a lâché hier ses chars contre la ville que son père avait déjà rasée il y a près de trente ans, sans pitié aucune.
En Syrie, depuis le 15 mars dernier, c’est presque tous les jours Utoeya. Des déments comme Anders Behring Breivik, c’est à la pelle qu’ils se ramassent à Damas. Ils sont même confortablement installés dans les volutes du pouvoir, au plus haut niveau de l’Etat, cette gigantesque machine répressive, et commanditent avec froideur et préméditation les massacres avec cette virtù propre non pas aux bâtisseurs d’États, mais aux terroristes d’État.
Pourtant, il s’en trouve encore, dans les arcanes de la politique internationale, pour se laisser bercer par les chants des sirènes du pouvoir assadien. Breivik, lui, n’a pas eu cette chance : le monde entier l’a montré du doigt, a reconnu en lui le monstre, l’a honni et mis au ban de l’humanité. Comme, avant lui, Ted Bundy. Ou Charles Manson. Ou Slobodan Milosevic. Ou Oussama Ben Laden – pour ne citer que ceux-là.
Bachar el-Assad et ses acolytes peuvent se vanter, eux, de réussir là où tous les autres échouent lamentablement. Jusqu’à présent, le bilan du snuff movie réalisé par le président syrien sous les yeux du monde entier n’est plus très loin des 3000 morts : plus que la guerre de Gaza, plus que Sabra et Chatila, autant que l’attentat du World Trade Center. Le peuple syrien saigne, vampirisé par un régime qui ne veut pas décrocher, qui ne veut rien entendre. D’ailleurs que lui dit-on de si terrible jusqu’à présent qui puisse bien le dissuader de faire usage de la violence ? Barack Obama avait bien dit avoir le « cœur brisé » après Utoeya. Les images de Deraa et de Hama n’en méritent-elles pas autant ? Le cadavre mutilé du petit Hamza el-Khatib – et de ses 110 petits camarades – ne mérite-t-il pas que le cœur du président américain éclate en mille morceaux ? Et la gorge arrachée de Ibrahim Qachouch, le rossignol de Hama ? Non. Jusqu’à présent, c’est le piteux « Bachar el-Assad doit comprendre qu’il n’est pas indispensable », systématiquement administré comme des repas de dispensaires par Hillary Clinton, qui a prévalu – sans parler des appels à « la transition démocratique », au « dialogue national nécessaire avec l’opposition » et autres formules creuses assénées au quotidien par une diplomatie occidentale exsangue et timorée...
Le régime syrien est-il aussi incontournable qu’on veut nous le faire croire ? Est-il à ce point irréductible ? Est-il aussi précieux que toutes ces puissances qui le soutiennent directement ou à demi-mot pour plus d’une raison – de la Russie à l’Arabie saoudite, en passant par Israël ou l’Allemagne – en viennent à accepter de devenir, à des degrés divers, complices de ses crimes contre son peuple et l’humanité ? Existe-t-il des mots pour qualifier l’indécence, l’immoralité des vetos russes et chinois, ou encore le silence inqualifiable de la Ligue arabe, emmenée par le bien piètre Nabil Arabi ? Ce régime mérite-t-il que toutes les valeurs sur lesquelles repose le système international soient ébranlées, remises en question ? Car c’est là le plus grand des dangers : l’intouchabilité d’Assad malgré tout, ce précédent grave qui vient dynamiter toute notion de justice, d’ordre, de dignité humaine... Qu’après la chute de l’Union soviétique, un homme tout-puissant ait encore un tel droit de vie et de mort sur ses sujets, tout en bénéficiant d’une impunité totale, sans qu’aucun garde-fou réel ne puisse être mis en place... Pour Benghazi, pourtant, et face à la folie du colonel Kadhafi, le monde n’avait pas hésité... et le Liban présidait le Conseil de sécurité...
... Le Liban, justement... La peur, la soif du pouvoir, la haine, au Liban, sont-elles devenues si fortes que loyalistes, des partisans du Hezbollah à ceux du général Aoun, autrefois le plus ardent détracteur des pratiques du régime Assad – n’est-ce pas lui qui avait façonné à Washington cette épée de Damoclès pour Damas que continue d’être le Syria Accountability Act ? – aient renoncé à leur humanité ? Le 14 Mars, de son côté, est-il près de sortir de son coma profond pour comprendre que le triomphe de la révolution du Cèdre est plus que jamais inéluctablement lié à l’éclosion des roses trémières à Damas ? N’est-il pas enfin temps, pour ceux qui vont s’afficher fièrement avec Bachar el-Assad à Damas, de comprendre, nous qui l’avons expérimenté au Liban durant de si nombreuses années, que la violence faite aux autres, le sang ainsi versé, finit toujours par rejaillir, encore plus violemment, à la figure des assassins et de leurs comparses ?
Les damnés de Hama – porte-étendard emblématique de toute la contestation syrienne, de Deraa à Deir ez-Zor – ce ne sont pas ses valeureux habitants, qui continuent de lutter pour leur liberté, leur dignité et leur âme – même s’il faut, pour cela, y laisser la vie. Non. Les damnés de Hama, ce sont tous ceux qui continuent, partout, de comploter contre elle, jour et nuit, par action ou par omission.
Anders Behring Breivik. Le 22 juillet, ce fou furieux d’extrême droite a choqué le monde entier lorsqu’il a ouvert le feu, avec ce sang-froid caractéristique des mass murderers comme des serial killers, sur un rassemblement de quelque 600 jeunes travaillistes sur l’île d’Utoeya, près d’Oslo en Norvège, peu après avoir perpétré un attentat à la voiture piégée en plein cœur...

commentaires (21)

Pierre... je n'arrive pas a poster ma reponse a votre intervention (ou trop long ou autre raison), mon email est micheleabboud@aim.com, si vs m'envoyez votre adresse email, je vs emailerais ma reponse.

Michele Abboud

05 h 03, le 03 août 2011

Tous les commentaires

Commentaires (21)

  • Pierre... je n'arrive pas a poster ma reponse a votre intervention (ou trop long ou autre raison), mon email est micheleabboud@aim.com, si vs m'envoyez votre adresse email, je vs emailerais ma reponse.

    Michele Abboud

    05 h 03, le 03 août 2011

  • Je ne me rappelle pas que MHG ait jamais écrit quoi que ce soit qui n'ai été pour la défense de la démocratie, des libertés et de la justice ou qu'elle soit menacé dans la région alors pourquoi noyer le poisson dans l'eau avec Bahreïn, la Libye, L'Iraq, et tous les autres? Par contre, oui, M. MHG peut se permettre de critiquer voir même s'attaquer au régime Syrien car ce n'est que lui et rien que lui qui s'en ai pris aux Libanais et au Liban! Oui, il peut se permettre de s'en prendre aux Palestiniens car c'est eux et rien qu'eux qui ont accepter de remplacer leurs terres contre la notre sans demander notre avis, nous leurs hôtes! Oui, il peut se permettre de s'attaquer a Israël car c'est elle et rien qu'elle qui a foutue les uns a la porte, encouragé les autres a nous bouffer afin de se partager cet appétissant gâteau qu'est le Liban et continue de bafouer toutes les règles et lois internationales. En bref, ce sont les valeurs auxquelles il croit qu'il défend Mme Abboud et rien que çà!

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 59, le 02 août 2011

  • Michele Abboud, votre comment est long , mais il vaut le coup d'être lu, pour la simple raison qu'il est juste et bien dit; bravo.

    Kamel Jaber

    05 h 44, le 02 août 2011

  • Comme d'habitude chapeau a Michele Abboud! Quant aux autres qui paraissent croire que les souffrances Libanaises du passe nous affranchissent d'etre solidaires avec les autres peuples. Reveillez vous et ne choisissez pas la voie de la paresse. A Roy Allam en particulier, les memes voix qui s'elevent en Syrie aujourd'hui s'etaient aussi elevees pour le Liban durant les annees difficiles. En 2006, c'etait avant tout le peuple Syrien qui avait ouvert ses portes, ses maisons, son coeur aux refugies Libanais. Ce meme peuple a besoin de notre soutien ce jour ci. Ne tournons pas le dos. Alors de grace pas d'hypocrisie a la "Trouvez moi le nom d'un seul juste et je changerai d'avis" Ca resonne comme un argument de cour de recreation face a l'immense responsabilite morale du peuple Libanais.

    Paul Pierce

    00 h 01, le 02 août 2011

  • Je me joins à Tina Chamoun pour féliciter Mme Aboud de son commentaire enjoué et surtout explicite. Roy ALLAM

    roy ALLAM

    13 h 42, le 01 août 2011

  • Je suis ébloui Mme Abboud, très très bien dit. Stevens a dit " Il n'est pas dans le destin d'une victime de le rester ;elle peut après s'etre libérée ,devenir à son tour bourreau". Selim Chams

    chams selim

    13 h 28, le 01 août 2011

  • Chapeau Mme Abboud!

    Tina Chamoun

    11 h 07, le 01 août 2011

  • Bravo, Michel, quel article! quelle franchise! quelle plume! Continuez...

    Paul Khayyat

    10 h 15, le 01 août 2011

  • L’Histoire se répète toujours et nous parle ! Et mieux vaut être béni par le ciel que par l’enfer ! Mais Plutôt une fin effroyable, qu’un effroi sans fin ! D’après Marx et son apôtre st. Paul. Pur Exploit digne d’une "Moutasarifïat" : En effet, "Certains" Libanais se sont choisi ce "proto-néo-gouvernement" ! C’est très bien comme ça et tant mieux pour eux. Tout ceci entre une Libye tétanisée par l'épouvantable spectre Kadhafi et une Syrie promise "aux abominations d’un assadique-baassdiot" ! Cependant qu'un "certain" Libanais "Simple, Moyen et Malsain" s’est mis la tête dans le sable en se demandant si le prix de l'essence va continuer à précéder celui de l'existence ! il s’intéressera évidement avec plus ou moins de ferveur bien sûr à la "haute" politique de cette nouvelle "Marotte", cet "illustre proto-gouvernement de l’Exégète’s Mikati’s Fun Club Tripolitain". Mais bon, prions l'espace d'un soupir, d'être capables Nous Libanais formant la Majorité Réelle dans ce Pays, restés encore tout de même Sains, d'une pensée émue pour la Syrie, ne serait-ce qu'à l'intention de ce Sain Syrien par contre lui tout à fait Normal et Sain qui, entre un sourire et une larme, avait cité Gébran : "Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par la nuit." Eh oui, il est comme ça le Syrien Normal et Sain : Il cite Gébran !

    KARAMAOUN Antoine-Serge

    09 h 27, le 01 août 2011

  • Et ca continue sur le ring de la credulite…. hyperculte du style et une bonne gaucherie pour mettre KO la consistance et la credibilite. Que cherchez vs a ns dire ds votre article Mr. Hajji Georgiou… que le gouvernement Syrien est monstrueux, ce que tout le monde sait déjà… qu’il est plus monstrueux que l’IDF, Qaida et les FL de Hobeika? que le gouvernement Syrien tue plus de civils qu’Israel ne tue de palestiniens ? qu’il faut 3000 morts a Gaza pour « dynamiter toute notion de justice, d’ordre, de dignité humaine » ? que les soldats Syriens sont des clones du killer d’Oslo? que l’armee americaine est plus humaine que l’armee Syrienne? Que les enfants de Lybie peuvent mourir la bouche ouverte parce qu’ils chantent faux ? Faut-il s’etonner du Veto Chino-russe plus que de celui, bien plus frequent, des US ? Quid des crimes contre l’humanite US et des drones tueurs et autres bombes guidees (radioactives) de l’OTAN?... A force d’amalgamenter et de styliser, on en oublie d’etre serieux sur le fond et on justifie sans le vouloir, avec une plume certe appreciee par les lecteurs mais qui manque singulierement de lucidite, les stigmates de l’exercice du pouvoir ds son absurdite et l’incontournable deux poids deux mesures. Mr. HG, moins de poesie partisane et plus de bon sens… la guerre menee contre Khadafi a pour but de mieux controler les ressources africaines et n’a absolument rien a voir avec les revoltes de Benghazi et sans l’histoire de l’Imam Moussa Sadr, le Liban n’aurait certainement pas pousse a attaquer la Libye ; la guerre de Yougoslavie a ete portee afin de redessiner les Balkans et ce qui se passe en Syrie n’est pas pire que ce qui se passe en Irak ou en Afghanistan (ou ce qui c'est passe a Bahrain)… ce qui est affreux et devrait vs revolter c’est le jeu des nations avec regles du « machin » au service des plus forts et les pions que ns sommes… les « collateral damages » en puissance comme disent les plus forts. Vs gagneriez en credibilite en denoncant TOUS les abus de pouvoir et toutes les injustices et en vs renseignant sur le pourquoi et le comment avant de vs lancer ds des explications plumesques, pour ne condamner que ce qui vs derange et, insulter au passage, des morts Palestiniens, Iraquiens, Bahraini, Libyens, Yougoslaves, etc. La realite est que les innocents sont TOUS ceux qui meurent par abus de pouvoir dictatorial mais aussi par le bras des « extremes democraties »… denoncons la Syrie mais de manière non partisane, soyons juste lorsque ns parlons de justice, ayons de la dignite lorsque ns evoquons la dignite humaine, revoltons-ns avec equite… pour chaque MHG il y a un autre 7ieme Damne’ dont la plume borgne ecrit ds l’autre direction. La dignite humaine (en Syrie mais aussi a Gaza, a Tripoli ou a Bagdad) et la justice ne se trouvent pas au bout d’une plume « raffinee » et partisane mais ds la consistance, ds l’integrite et ds la coherence a denoncer tous les abus de pouvoir et tous les crimes… Je terminerais par une citation: « Les crimes de l'extreme civilisation sont certainement plus atroces que ceux de l'extreme barbarie par le fait de leur raffinement. »

    Michele Abboud

    09 h 14, le 01 août 2011

  • Pourquoi cet étonnement chers internautes ? Ne sommes-nous pas passés par des moments plus durs que ceux que vivent nos frères syriens ou peut être que notre mémoire commence à nous jouer de mauvais tours? Papa Assad a bombarde sans pitié les zones chrétiennes durant la fameuse guerre du TEHRIR vous ne vous souvene pas? et maintenant pourquoi voulez-vous que Assad fils ne fasse pas de même avec son propre peuple ? Qui l'arrêterait ? Personne. Marie Jose Malha.

    Marie Jose Malha

    07 h 42, le 01 août 2011

  • Puisse Dieu en ce mois béni de Ramadan ,ces mots si bien dits fassent , ne serait -ce qu'un peu , réagir les grands de ce monde (car des arabes il ne faut rien attendre ), afin que les souffrances de ce vaillant peuple syrien s'arrêtent. Chémali Rasséne

    Chémali Rasséne

    07 h 40, le 01 août 2011

  • je salut cet article plein de courage et de justice. combien le monde arabe va-t-il payer le prix de la tranquillité d’Israël ? encore très cher! malheureusement, Assad et son régime menacent de mettre le feu au moyen orient et ailleurs s'ils touchent à un de ses cheveux, d'où le silence des démocraties, quand à l'Arabie Saoudite, son tour viendra.mais je garde l'espoir en me disant les Mayas on prédit le fin du monde pour 2012! je crois à un nouveau monde qui commencera à naitre en 2012, et espère que cela commencera chez nous au moyen orient.

    Bahjat Akl

    05 h 58, le 01 août 2011

  • Dans un monde arabe qui ne se réveillera jamais , les massacres par des chefs tribals prendront toujours le dessus défiant ainsi et sans scrupules les droits de l' Homme. Vraiment triste. Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    03 h 44, le 01 août 2011

  • C'est un brillant plaidoyer auquel je ne suis pas insensible. Cette dictature doit être destitué ou subir en un temps record de profondes mutations (ce qui paraît malheureusement impossible). La répression brutale alourdi le bilan catastrophique du régime syrien sur le plan économique et son incapacité à rassembler les arabes sur la question palestinienne après la reddition de l'Egypte. On aura du mal à trouver une raison pour laquelle ce régime doit être maintenu si ce n'est que c'est un soutien indispensable à la résistance dans notre confrontation avec Israël (je sais que nos avis divergent). Doit on pour autant soutenir la rébellion? Vous le dites vous même aucun Etat ne le fait de manière ferme. Pour quelles raisons? Probablement les précédents Libyens, Egyptiens et d'autres, peu probants. Bahrain dont ils sont peu fier. Mais aussi, le soutien assez inattendu d'Al Qaeda à la rébellion il y a quelques semaines. Autant de raisons pour que notre pays, qui a un grand coeur reste soigneusement à l'écart de cette affaire. Et enfin, quelqu'un s'est-il ému en Syrie quand le Liban était piétiné par la soldatesque? Trouvez moi le nom d'un seul juste et je changerai d'avis (très modestement;)) Roy ALLAM

    roy ALLAM

    03 h 12, le 01 août 2011

  • Rien a dire, rien a commenter, votre article est simplement une aubade a la liberte, a la dignite et a la l'humanite! "Keep writing!"

    Petrossou

    03 h 07, le 01 août 2011

  • Mais bien sûr que le régime syrien est "incontournable" et "irréductible", M Hajji Georgiou. N'est-il pas, jusqu'à nouvel ordre de Netanyahu, et de manière moins voilée que celle du régime des mollhas d'Iran, l'allié le plus objectif et le plus précieux d'Israel ? Qui "résiste et refuse" au Liban et jamais en Syrie ? Qui offre à l'Etat sioniste la plus tranquille des tranquillités ? Voulez-vous quelque chose de plus "incontournable" que le chantage mortyel et éternel du régime baassiste ? Veuillez regarder par la fenêtre des locaux de L'Orient-Le Jour pour vous en apercevoir au vif. Il est tellement "incountournable" le chantage du régime baassiste que "le piètre secrétaire général de la Ligue (dite) arabe, Nabil el-Arabi ", comme vous en dîtes si bien, en tremble avant de s'asseoir sur le siège non moins piètre d'Amr Moussa. Il vient sous l'effet visible de ce tremblement et balbutie quelques mots ridicules d'un autre temps sur "l'imbiriyaliyyat", mot substitué par "l'istikbar", par les mollahs d'Iran et leurs imitateurs, et au nom duquel est massacré le peuple de Hama, de Deir Ez-Zor, de Deraa et des autres villes syriennes rebelles.

    Halim Abouchakra

    02 h 41, le 01 août 2011

  • Oui, il faut obtenir la mise en marche du TPI contre Bachar Assad et son frère pour crimes contre l'humanité! Le massacre, comme l'article le rappelle, souligne l'urgence de cette action! Jacques Beauchard

    Beauchard Jacques

    02 h 39, le 01 août 2011

  • Ma douleur et mon indignation sont si grandes que je ne peux que garder le silence . C'est pourquoi je te remercie de parler pour nous autres. adel.

    HAMED adel

    02 h 36, le 01 août 2011

  • - Michel Hajji Georgiou, je vous salue. Article superbe. Il faut que le monde se réveille. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    02 h 19, le 01 août 2011

  • Merci MHG pour cet article magnifique, comme d'habitude, une très belle plume !

    Elie KHOUEIRY

    23 h 08, le 31 juillet 2011

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