Le 14 Mars a ainsi valorisé « la connotation profonde que porte l’acte d’accusation sur la souveraineté de la justice libanaise, déterminante pour la paix civile ». C’est dans ce sens justement que les parties réunies ont appelé fermement à « s’abstenir de placer la justice en opposition face à une collectivité particulière, puisqu’elle ne vise pas un groupe, mais des individus ». Le 14 Mars a insisté sur la différence entre acte d’accusation et jugement définitif, qui « ne doivent pas être confondus ».
Par ailleurs, le communiqué a rejeté « la rédaction équivoque » de la clause sur le TSL dans la déclaration ministérielle, « puisque jouer au plus fin avec le tribunal ou la communauté internationale ne sert à rien, tout comme le prétexte de la stabilité interne, dont les seuls garants sont la justice et un État juste ». Rappelant qu’il lui a été confié « les demandes des Libanais de mettre fin aux attentats (...) et de rétablir le cours normal de la démocratie », le 14 Mars a mis en garde le gouvernement contre toute réticence dans « sa coopération directe et inconditionnelle avec les demandes du tribunal (...) dont l’acte d’accusation porte les prémices ». Dans ce contexte, les pôles du 14 Mars se situent plus que jamais « en position d’observation » pointilleuse du pouvoir en place.
Étaient présents à la réunion les députés Dory Chamoun, Sebouh Kalbakian et Bassem Chab, les anciens députés Farès Souhaid, Samir Frangié, Ghattas Khoury et Élias Atallah, ainsi que Eddy Abillamaa, Wajih Norbatlian, Youssef Doueihy, Élias Bou Assi, Nassir Assaad, Nawfal Daou, Élie Mahfoud et Ali Hamadé, qui n’ont pas manqué de « s’incliner devant le sang des martyrs » et de s’engager à demeurer « fidèles à la marche de l’indépendance et de la dignité ».
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