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Liban

Devant Connelly, Sleiman appelle à des sanctions contre Israël

Le président de la République, Michel Sleiman, a condamné hier à Baabda, devant l'ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, « l'agression criminelle contre des civils innocents au Liban-Sud » par l'armée israélienne, appelant Washington, qui est « le parrain du processus de paix depuis la conférence de Madrid et le pôle le plus influent au Conseil de sécurité », à « contraindre Israël à respecter le droit, les pactes et les coutumes internationaux ». Le chef de l'État a, par ailleurs, appelé le Conseil de sécurité de l'ONU et les États-Unis à « sanctionner Israël, à le dissuader de commettre de tels actes, et à l'inciter à s'engager sérieusement et largement dans le processus de paix afin de trouver une solution juste et globale à la question du Moyen-Orient ». Le président Sleiman a, en outre, évoqué la situation sur le terrain avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Les événements de Maroun el-Rass ont également provoqué un tollé de condamnations au niveau de la classe politique libanaise, notamment des ministres Mohammad Safadi et Tarek Mitri, des députés Bahia Hariri, Mohammad Kabbani, Abdel Magid Saleh, Ali Osseirane et Sleimane Frangié, de l'ancien Premier ministre Sélim Hoss et du cheikh Akl druze, Naïm Hassan. Les partis prosyriens « nationaux » ont également dénoncé les événements.
De leur côté, tout en condamnant les agressions israéliennes contre les manifestants, certains milieux politiques ont dénoncé une exploitation du sang palestinien, au cœur d'un timing suspect sur le plan régional. Il en est ainsi des Forces libanaises ou du député Nabil de Freige. Ces derniers, ainsi que le parti Kataëb, ont appelé au respect strict de la résolution 1701 du Conseil de sécurité pour éviter d'entraîner le Liban dans une spirale de violence.
Quant au député Ahmad Fatfat, qui a lui aussi dénoncé la « criminalité d'Israël » et la « convergence d'intérêts régionaux qui a conduit à une nouvelle exploitation de la carte palestinienne », il a affirmé « craindre un été chaud au plan local et une guerre régionale dont le théâtre serait le Liban ».
Le président de la République, Michel Sleiman, a condamné hier à Baabda, devant l'ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, « l'agression criminelle contre des civils innocents au Liban-Sud » par l'armée israélienne, appelant Washington, qui est « le parrain du processus de paix depuis la conférence de Madrid et le pôle le plus influent au Conseil de sécurité », à...

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