Mitri : Le journaliste n’est pas qu’un simple transmetteur d’opinions, de souhaits, de rêves ou d’illusions...

À l'occasion de la Journée des martyrs de la presse, le Club de la presse a organisé hier un rallye-paper place des Martyrs sous le parrainage du ministre de l'Information, Tarek Mitri, et en présence notamment du député Ammar Houri et du président du Club de la presse, Youssef Howayek.
Prenant la parole, M. Mitri a déclaré : « Nous avons fêté cette semaine la liberté de la presse et avons célébré le souvenir des martyrs de la presse. Nous évoquons aujourd'hui le souvenir des martyrs de la liberté, journalistes et penseurs, hommes et femmes patriotes. Il s'agit d'une occasion d'évoquer une longue histoire de lutte pour la liberté, initiée au début du XXe siècle et qui se renouvelle d'année en année. »
« Nous sommes témoins aujourd'hui de mutations extraordinaires qui prouvent combien nous sommes tous attachés à la liberté. Le martyre est le jumeau de la liberté. La liberté s'obtient en échange de certains prix que certains paient en notre nom, mais il existe également un lien entre le martyre et le témoignage des journalistes. Le journaliste est d'abord un témoin de ce qui se produit comme événements. Son rôle n'est pas de reproduire des propos, de répandre des rumeurs ou d'inventer des informations. Le journaliste n'est pas qu'un simple transmetteur d'opinions, de souhaits, de rêves ou d'illusions. Le vrai journaliste est celui qui voit avec les deux yeux ce qui se produit autour de lui et en témoigne. Et l'éthique journalistique découle d'une bonne compréhension de ce rôle », a-t-il ajouté.