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Liban

« Si Assad admire à ce point la démocratie libanaise, qu’il en fasse de même dans son pays », ironise le BN

Pour le Bloc national (BN), les réactions spontanées, « non organisées et pas coordonnées » enregistrées sur le terrain lors de la journée de la colère, qui a suivi la désignation de Nagib Mikati à la présidence du Conseil, reflètent le sentiment d'une partie des Libanais « frustrés et convaincus d'avoir été spoliés de leur choix électoral sous la menace et les intimidations ».
Condamnant « catégoriquement » les dérives qui ont rythmé cette journée, « aussi limitées qu'elles aient été », le BN, dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire de son comité exécutif, n'en déplore pas moins, et fermement, l'utilisation abusive de ces incidents « par les médias du 8 Mars afin de cacher » les exactions commises par l'ex-opposition et ses partisans, « qui avaient investi la rue d'une manière quasi militaire à Beyrouth et totalement surarmée à Aley : des menaces pures destinées à imposer des volontés politiques bien définies et qui se sont traduites par le résultat des consultations parlementaires » en faveur de Nagib Mikati.
D'autre part, le BN s'est déclaré « heureux » après avoir entendu les récents propos du président syrien Bachar el-Assad, « rassuré par la fluidité de l'alternance politique au Liban ». Pour le parti présidé par Carlos Eddé, « c'est comme si le président syrien devait se justifier auprès de n'importe qui d'avoir garanti la non-utilisation de la violence... Mais nous tenons à préciser que le régime syrien est au pouvoir depuis près de quarante ans et que la seule alternance que ce pays ait connue, c'est celle qui a assuré la relève du père par le fils », ironise le communiqué. « S'il est à ce point admiratif du système démocratique libanais, il devrait faire de même dans son pays », ajoute le texte.
« Au Proche-Orient, tout le monde parle d'un projet israélien, d'un autre iranien et d'un troisième, turc, apparu récemment. L'absence à ce niveau de toute arabité culturelle dans son sens le plus large a fini par dynamiter le projet et le rêve arabes ; cela explique le désenchantement aujourd'hui des peuples arabes et les manifestations monstres en faveur du changement dans plusieurs pays », a estimé le BN, jugeant qu'il est « plus que temps que le monde arabe jouisse des bienfaits de la démocratie, loin du fondamentalisme et des extrémismes », et que le Liban « reprenne cette direction-là ».
Pour le Bloc national (BN), les réactions spontanées, « non organisées et pas coordonnées » enregistrées sur le terrain lors de la journée de la colère, qui a suivi la désignation de Nagib Mikati à la présidence du Conseil, reflètent le sentiment d'une partie des Libanais « frustrés et convaincus d'avoir été spoliés de leur choix électoral sous la menace et les...

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