Citant des milieux européens, le journal indique que M. Feltman redoute que le Hezbollah et Damas ne parviennent à obtenir du nouveau gouvernement qu'il ne retire les magistrats et s'est rendu principalement à Paris en vue de se concerter avec les dirigeants français à ce sujet.
Le fait que le Liban suspende sa contribution au financement du tribunal ou abroge le protocole signé avec le TSL ne pose pas de problème, aux yeux du responsable américain, parce que plusieurs autres États sont disposés à relever leur contribution et que le protocole n'a plus de poids réel en présence d'une résolution du Conseil de sécurité, relative au tribunal. Le seul problème serait le retrait des juges, parce qu'une telle mesure risque effectivement de miner l'action du tribunal, selon le quotidien, qui explique qu'avec un retrait des juges, un retour au Conseil de sécurité sera nécessaire en vue d'un changement des textes régissant l'action du tribunal.
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