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Liban - Appel

Le 14 Mars dénonce un coup d’État et se fixe deux objectifs : soutien au TSL et désarmement des milices

« La réponse au coup d'État ne peut se faire par une simple opposition traditionnelle, laquelle n'est possible que dans le cadre du jeu politique démocratique », a souligné hier le secrétariat général du 14 Mars qui a réitéré son appel à un rassemblement quotidien, à 18 heures, à la place des Martyrs afin de renouer avec la dynamique du 14 mars 2005 et contrer les desseins du Hezbollah.

Farès Souhaid a répondu hier aux questions des journalistes à l’issue de la réunion hebdomadaire du secrétariat général du 14 Mars.

Le secrétariat général du 14 Mars a tenu hier sa réunion hebdomadaire à Achrafieh en présence des députés Ammar Houri et Sebouh Galbakian, des anciens députés Farès Souhaid, Samir Frangié et Moustapha Allouche, de MM. Eddy Abillamma, Élias Abou Assi, Vatcheh Nourbatlian, Hrair Hovivian, Naufal Daou, Nadim Abdel Samad, Youssef Doueihy, Nassir el-Assaad, Mme May Chidiac, ainsi que les représentants des sections estudiantines du 14 Mars, Wissam Chebli, Charbel Eid, Walid Fakhreddine et Sobhi Haddad.
À l'issue de la réunion, le secrétariat général a évoqué dans un communiqué « les circonstances fatidiques que le pays traverse actuellement et la rage du peuple libanais face aux tentatives d'inverser le cours du temps ».
« Le secrétariat général considère qu'utilisant ses armes comme facteur de puissance, le Hezbollah s'est livré ces derniers jours à un coup d'État en bonne et due forme, initié avec le renversement du cabinet Hariri et achevé avec sa désignation du nouveau Premier ministre. Le Hezbollah a utilisé, dans ce cadre, tous les moyens illégaux pour modifier la donne parlementaire et assurer le succès de son candidat, le Premier ministre Nagib Mikati, qui s'est soumis aux conditions du Hezb. Il s'agit d'un coup d'État dont les étapes ne sont pas terminées. »
« Ce qui s'est produit n'a rien à voir avec la pratique démocratique et constitutionnelle, ni avec le principe de l'alternance pacifique et démocratique au pouvoir, souligne le communiqué du 14 Mars. Les Libanais sont tous conscients de cette réalité et rigolent bien lorsqu'ils entendent celui qui terrorise les citoyens avec ses armes parler de démocratie, ou encore lorsqu'ils entendent celui qui s'est fait l'instrument (du Hezbollah, allusion au général Michel Aoun), et qui a maintes fois appelé ceux qui détiennent les armes à modifier l'équation (politique locale) par ces armes. »

Une nouvelle étape
Et le 14 Mars d'ajouter : « Ce qui s'est produit est un coup d'État. La réponse à ce coup d'État ne peut se faire par une simple opposition traditionnelle. L'opposition traditionnelle est en effet nécessaire et possible dans le cadre du jeu politique démocratique... et non pas dans le cas d'un coup d'État. »
« Le secrétariat général annonce dès aujourd'hui le début d'une nouvelle étape, guidée par deux grands titres : le soutien au tribunal international, pour réaliser le droit et la justice, et le désarmement du pays de fond en comble, non seulement pour que les Libanais soient libres et pour que nul ne puisse les terroriser, mais aussi parce qu'il s'agit de la condition sine qua non pour mettre fin à la mainmise sur l'État et son processus d'édification et de développement », poursuit le communiqué.
« Dans ces circonstances, le secrétariat général appelle les Libanais à renouer avec la dynamique du 14 mars 2005 en se rassemblant pacifiquement tous les jours, en brandissant des drapeaux libanais, à 18h, devant le mausolée du président martyr Rafic Hariri, place de la Liberté, place du 14 Mars, ajoute le communiqué. Le secrétariat général exprime sa fierté vis-à-vis des députés qui ont refusé de trahir la volonté populaire, qui ont tenu bon dans les rangs du 14 Mars, par fidélité à leurs électeurs et aux principes de la justice, de la souveraineté, de l'indépendance et de la démocratie, et qui ont refusé de quitter la révolution du Cèdre en marche. »
Le secrétariat a enfin indiqué qu'il poursuivra sa mission de coordination entre toutes les composantes civiles, politiques et populaires du 14 Mars.
Répondant ensuite aux questions des journalistes, le coordinateur général des forces du 14 Mars, Farès Souhaid, a dénoncé la mise en place, avec l'avènement de Nagib Mikati aux conditions du Hezbollah, d'une république de façade dont le rôle sera uniquement de s'occuper des affaires sociales du pays, tandis que le centre de décision réel sera aux mains du Hezbollah, hors du gouvernement. Selon cette logique, a-t-il dit, le 14 Mars ne peut pas participer au gouvernement, mais prendra part aux consultations et ne boycottera pas l'État libanais.
Le secrétariat général du 14 Mars a tenu hier sa réunion hebdomadaire à Achrafieh en présence des députés Ammar Houri et Sebouh Galbakian, des anciens députés Farès Souhaid, Samir Frangié et Moustapha Allouche, de MM. Eddy Abillamma, Élias Abou Assi, Vatcheh Nourbatlian, Hrair Hovivian, Naufal Daou, Nadim Abdel Samad, Youssef Doueihy, Nassir el-Assaad, Mme May Chidiac, ainsi que les...

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