La chaleur de la réception iranienne réservée à Hariri et à sa délégation était perceptible non seulement dans les déclarations officielles mais aussi dans les échos qui sont parvenus des pourparlers. En effet, des informations font état d'« une multitude de propositions iraniennes aux Libanais au cours des réunions, que les Libanais ont écoutées sans y donner suite sur-le-champ ».
Au ministère de la Défense où M. Hariri s'est rendu hier en matinée, le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, a affirmé que son pays était prêt à aider l'armée libanaise, selon la télévision d'État iranienne. Il a même offert au Premier ministre un pistolet-mitrailleur iranien destiné à la guerre urbaine, symboliquement. Selon la télévision d'État, M. Hariri, qu'elle ne cite pas directement, a espéré un développement de la coopération militaire.
Est-ce vrai, comme l'affirment certaines analyses, que Hariri fait face à des pressions iraniennes pour accepter une proposition de livraison d'armes, notamment des roquettes antichars ? Un ministre interrogé sous le sceau de l'anonymat précise que le ministre iranien de la Défense a bien étalé le savoir-faire de son pays en la matière, rendu hommage à l'armée comme à la Résistance, et proposé l'aide de son pays, mais sans qu'aucune pression ne soit exercée sur la délégation. Rien n'a été décidé jusque-là.
À défaut d'accords militaires, la délégation libanaise devra signer aujourd'hui avec les responsables iraniens un nombre de conventions, notamment à caractère social et culturel. Le nombre et la teneur de ces accords n'était pas communiquée hier. Une conférence de presse conjointe entre le Premier ministre Saad Hariri et le premier vice-président iranien Mohammad Reza Rehaimi viendra aujourd'hui annoncer la signature et clôturer la visite officielle, avant le départ de M. Hariri pour Paris.
Par ailleurs, à une question des journalistes à des sources de la délégation libanaise sur l'impact des sanctions contre l'Iran sur la signature de conventions avec ce pays, celles-ci ont assuré que « dans tout accord, on ajoutera la mention : à condition de ne pas entrer en contradiction avec la loi internationale ».
Au ministère de la Défense où M. Hariri s'est rendu hier en matinée, le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, a affirmé que son pays était prêt à aider l'armée libanaise, selon la télévision d'État iranienne. Il a même offert au Premier ministre un pistolet-mitrailleur iranien destiné à la guerre urbaine, symboliquement. Selon la télévision d'État, M. Hariri, qu'elle ne cite pas directement, a espéré un développement de la coopération militaire.
Est-ce vrai, comme l'affirment certaines analyses, que Hariri fait face à des pressions iraniennes pour accepter une proposition de livraison d'armes, notamment des roquettes antichars ? Un ministre interrogé sous le sceau de l'anonymat précise que le ministre iranien de la Défense a bien étalé le savoir-faire de son pays en la matière, rendu hommage à l'armée comme à la Résistance, et proposé l'aide de son pays, mais sans qu'aucune pression ne soit exercée sur la délégation. Rien n'a été décidé jusque-là.
À défaut d'accords militaires, la délégation libanaise devra signer aujourd'hui avec les responsables iraniens un nombre de conventions, notamment à caractère social et culturel. Le nombre et la teneur de ces accords n'était pas communiquée hier. Une conférence de presse conjointe entre le Premier ministre Saad Hariri et le premier vice-président iranien Mohammad Reza Rehaimi viendra aujourd'hui annoncer la signature et clôturer la visite officielle, avant le départ de M. Hariri pour Paris.
Par ailleurs, à une question des journalistes à des sources de la délégation libanaise sur l'impact des sanctions contre l'Iran sur la signature de conventions avec ce pays, celles-ci ont assuré que « dans tout accord, on ajoutera la mention : à condition de ne pas entrer en contradiction avec la loi internationale ».
La chaleur de la réception iranienne réservée à Hariri et à sa délégation était perceptible non seulement dans les déclarations officielles mais aussi dans les échos qui sont parvenus des pourparlers. En effet, des informations font état d'« une multitude de propositions iraniennes aux Libanais au cours des...
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