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Liban

« Israël a assassiné Hariri pour faciliter l’implantation des Palestiniens », affirme le chef du CPL

Le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, a clôturé sa visite en France en faisant une série de déclarations dans lesquelles il a notamment affirmé qu' « Israël a assassiné le président Rafic Hariri afin de déstabiliser la situation au Liban et créer une situation nouvelle qui faciliterait l'implantation des Palestiniens ».
Évoquant les travaux du Tribunal spécial pour le Liban et la publication prochaine de l'acte d'accusation qui pourrait mettre en cause des membres du Hezbollah dans l'assassinat de Rafic Hariri, le général Aoun a souligné que le Hezbollah pourrait réagir violemment à une inculpation de certains de ses membres par le TSL. « La réaction sera d'autant plus forte qu'il est innocent, a déclaré le chef du CPL. Il ne faut pas jouer avec le feu. Quelqu'un qui se considère innocent peut déclencher une grande crise à caractère militaire », a relevé le général Aoun lors d'une rencontre avec l'Association de la presse diplomatique à Paris.
Le général Aoun a, d'autre part, affirmé qu' « il n'y a pas de danger de guerre civile au Liban », soulignant dans ce cadre que les forces du 8 Mars « ne se retireront pas du gouvernement » de Saad Hariri. Le chef du CPL a, d'autre part, exclu la possibilité d'une prochaine réunion du comité de dialogue, réaffirmant qu'il n'assistera à nouveau aux réunions du comité que dans le cas où l'ordre du jour serait modifié « afin qu'il porte sur la situation explosive actuelle au Liban qui est due au tribunal international ». Le général Aoun a déclaré sur ce plan que « personne ne refuse le tribunal (...), mais on est contre la sélectivité de la justice ». « Pourquoi Israël est-il resté en dehors de l'enquête alors qu'il est le seul pays à disposer d'une unité, le Mossad, spécialisée dans les assassinats politiques ? » s'est interrogé le chef du CPL qui a affirmé, au sujet de la responsabilité dans l'assassinat de Rafic Hariri, qu' « on ne peut pas dire que c'était la Syrie ».
Évoquant ce qu'il a qualifié de « manipulation » des investigations par le biais des faux témoins, le général Aoun n'a pas exclu qu' « il y ait un seul officier » isolé responsable de l'assassinat.
Sur un autre plan, le chef du CPL a déclaré que la résolution 1559 constitue « une ingérence étrangère dans les affaires du Liban », affirmant que « le Conseil de sécurité n'est jamais intervenu dans l'intérêt du Liban à différentes occasions au cours desquelles il aurait dû le faire à l'ombre des agressions qui visaient le pays ».
Le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, a clôturé sa visite en France en faisant une série de déclarations dans lesquelles il a notamment affirmé qu' « Israël a assassiné le président Rafic Hariri afin de déstabiliser la situation au Liban et créer une situation nouvelle qui...

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