Les militants avaient créé une mise en scène destinée à frapper l'imagination et exhorter les officiels à l'action : l'un d'eux s'était enfermé dans une cage pour mimer le calvaire des animaux piégés par certains établissements peu scrupuleux, des chiens portaient au cou des banderoles avec des messages tels que « Aidez-moi, ne me tuez pas », etc. Deux autres associations de protection des animaux, Animals Lebanon et Beta, avaient envoyé des représentants à la manifestation en signe de soutien.
Le vétérinaire Fouad el-Hajj a déclaré durant le sit-in que celui-ci est destiné à « sensibiliser la population au problème des animaux au Liban », insistant sur la nécessité d'adopter une nouvelle loi sur la protection de la faune. Il a appelé les ministères de l'Intérieur, de l'Agriculture et de l'Environnement, ainsi que l'ordre des vétérinaires et les associations « à créer un comité conjoint pour surveiller les pet-shops et les soumettre aux articles 761, 762 et 763 du code pénal qui considère la cruauté envers les animaux comme un crime ».
Interrogée par L'Orient-Le Jour, Mme Moawad a déploré que les amendes prévues par cette loi, adoptée en 1960, ne soient devenues ridicules et non dissuasives aujourd'hui avec la dévaluation de la monnaie, espérant que ces articles du code pénal seront amendés. Elle a précisé que « ce sont des photos d'un chien mourant de soif et de faim dans une cage » qui l'ont poussée à fonder son association. « Le pet-shop où cette tragédie avait eu lieu est dans ce secteur, d'où le fait que nous avons organisé ce sit-in à La Marina de Dbayeh », a-t-elle ajouté.
Mme Moawad a assuré que ce sit-in est une première étape et annoncé que l'un de ses projet sera de construire un cimetière pour animaux.
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