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Liban - Liban-Sud

Sleiman à Adaïssé ; la France garde "pleine confiance" dans l'armée libanaise

Quelques jours après les accrochages entre l'armée libanaise et l'armée israélienne à Adaïssé, le président Michel Sleiman s'est rendu samedi au Liban-Sud, où il a inspecté le site de l'incident ainsi que le grillage de sécurité qui s'étend de la porte de Fatmé à Naqoura. Devant la troupe, Sleiman a déclaré que le gouvernement se réunirait pour approuver un plan de renforcement de l'armée sur trois ou cinq ans afin de "pouvoir protéger la dignité de la nation". Dans le même cadre, une source officielle française a indiqué samedi que Paris garde "pleine confiance" dans l'armée à qui elle va fournir de l'armement, selon un protocole déjà convenu entre les deux parties.

Le chef de l'État au Sud pour rehausser le moral de la troupe et réaffirmer les droits du Liban./

"Le Conseil des ministres va élaborer lors de sa prochaine réunion un plan pour équiper l'armée de tous les armements dont elle a besoin et cela sans tenir compte de l'attitude de certains pays à ce sujet", a-t-il déclaré devant les journalistes, sans préciser à quels pays il faisait référence. "Le Conseil doit prendre une décision en vue de l'adoption d'un plan triennal ou quinquennal", a-t-il poursuivi, soulignant qu'"il existe une campagne pour empêcher d'équiper l'armée et nous lançons à l'inverse une campagne pour l'armer à travers l'État".

Sleiman a salué l'héroïsme des soldats libanais qui ont défendu la terre de l'agression des Israéliens. Selon un communiqué publié ensuite par son bureau, "le président Sleiman a lancé une campagne nationale, arabe et internationale pour équiper l'armée, appelant les pays voisins et amis à aider la troupe en lui fournissant tout genre d'armement qui lui permettrait de défendre le pays (...)".

Le président Sleiman était accompagné dans sa tournée du ministre de la Défense Élias Murr, du chef d'état-major de l'armée, le général Chawki Masri et du chef des SR militaires, le brigadier Edmond Fadel. D'importants renforts militaires avaient été déployés pour l'occasion.
"Nous ne pouvons obliger personne à nous fournir des équipements militaires, mais nos amis sont tenus de nous les donner sinon cela sera interprété comme une prise de position politique", a encore dit M. Sleiman. "Nos frères pays arabes aussi doivent nous aider, de même que les Libanais en mesure de le faire". Selon lui, Israël ne peut attaquer l'armée sans s'attendre à une riposte.

Mercredi, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré à la radio israélienne que son pays avait "protesté auprès des États-Unis et de la France contre un transfert d'armes sophistiquées à l'armée libanaise", soulignant "qu'un tel armement avait servi dans l'incident" de mardi. "Nous mettions déjà en garde contre le danger de voir ces armes tomber aux mains du Hezbollah, mais sous nos yeux, quelque chose de plus troublant est en train de se passer, et elles sont utilisées contre nous directement par l'armée libanaise", a dit Barak. Prié de dire si Paris ou Washington avaient prêté l'oreille aux inquiétudes israéliennes, Barak a répondu: "Pas vraiment, pas vraiment".

"Le Conseil des ministres va élaborer lors de sa prochaine réunion un plan pour équiper l'armée de tous les armements dont elle a besoin et cela sans tenir compte de l'attitude de certains pays à ce sujet", a-t-il déclaré devant les journalistes, sans préciser à quels pays il faisait référence. "Le Conseil doit prendre...

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