Malgré les mises en garde israéliennes, le gouvernement libanais a autorisé lundi dernier le "Julia" à effectuer une mission humanitaire vers Gaza, à condition de passer d'abord par Chypre, aucune ligne maritime n'existant entre le Liban et Israël, affirmant que l'État hebreu sera tenu responsable de toute attaque contre le pays, dans une lettre adressée à l'ONU.
Chypre a toutefois souligné mardi que sa décision d'empêcher tout navire d'appareiller à destination de Gaza restait en vigueur.
De leur côté, les États-Unis en ont appelé mercredi à la "responsabilité" pour éviter que deux bateaux de militants partis du Liban ne se rendent à Gaza, invitant à utiliser "les canaux établis" pour fournir de l'aide au territoire palestinien.
Le cargo "Julia", actuellement dans le port de Tripoli pour inspection, doit rassembler des dizaines de journalistes libanais et étrangers, tandis qu'un deuxième navire, le "Mariam", regroupera une cinquantaine de militantes et attend le feu vert des autorités.
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