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Liban

Les « bruits de bottes » au Sud, de simples rumeurs, estime Paris

La porte-parole du Quai d'Orsay a rappelé hier l'engagement de la France aux côtés du Liban et lancé un message en faveur d'un apaisement.

La France n'est nullement inquiète de ce qui se dit sur une guerre contre le Liban et considère qu'il s'agit de simples rumeurs, a déclaré en substance hier Bernard Valéro, porte-parole du Quai d'Orsay, lors de son point de presse bihebdomadaire.
En réponse à une question sur les bruits de bottes que l'on croit entendre dans la région et plus particulièrement au Liban-Sud, M. Valéro a affirmé : « Bruits de bottes, une région au bord de la guerre... cela se passe dans une région fragile et ce ne sont pas les bruits de bottes qui régleront les problèmes. La France est engagée par sa présence au sein de la Finul. Nous sommes engagés au respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban tout comme nous sommes engagés dans la recherche de la paix dans la zone. C'était là l'objet du déplacement du ministre Bernard Kouchner dans la région, et en particulier au Liban et en Syrie. C'est également l'engagement de toutes les instances de la diplomatie française sur les divers volets, syrien, libanais et palestinien, pour que tout aille au mieux. »
« Ces bruits de bottes, a poursuivi le porte-parole du Quai d'Orsay, ne doivent pas se produire, d'autant qu'ils s'amplifient puis s'arrêtent. Il faut s'interroger sur ce phénomène que nous considérons comme étant des rumeurs. »
« Bien sûr, cela nous préoccupe et nous occupe », a ajouté Valéro, tout en précisant que l'objectif de la France est de tout faire pour parvenir à un apaisement qui est notre message et notre responsabilité, ainsi que celle de chacun car l'essentiel est de rechercher une solution. »
Au sujet de la flottille de la paix qui s'apprêterait à partir du Liban vers Gaza, le porte-parole a déclaré : « Nous appelons les diverses parties à la responsabilité et rappelons la position de la France contre le blocus de Gaza, un blocus qu'il faut lever au plus tôt. »
« Ce sujet ainsi que d'autres, a poursuivi M. Valéro, seront débattus lors de la réunion du quartette sur le Moyen-Orient qui se tiendra jeudi prochain à Paris. »
Ces propos rassurants et apaisants du porte-parole du Quai d'Orsay sont considérés par les observateurs à Paris comme étant une sorte de réponse à ce qui avait été publié il y a quelques jours dans certains journaux libanais au sujet d'une demande du président Sarkozy adressée aux autorités israéliennes, dans laquelle il les enjoignait d'éviter de prendre pour cible les soldats français de la Finul en cas de conflit au Liban-Sud.

La France n'est nullement inquiète de ce qui se dit sur une guerre contre le Liban et considère qu'il s'agit de simples rumeurs, a déclaré en substance hier Bernard Valéro, porte-parole du Quai d'Orsay, lors de son point de presse bihebdomadaire.En réponse à une question sur les bruits de bottes que l'on croit entendre dans la région et plus...

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