Liliane Atallah était une femme pleine de vie, belle et généreuse. Sa famille et ses amis recevaient les condoléances hier dans une salle d'attente non loin de la morgue de l'hôpital Saydet el-Ma'ounate, à Byblos, et au salon de l'église Saint-Antoine, à Mastita.
Liliane a commencé sa carrière en tant que journaliste à l'hebdomadaire al-Massira. Elle travaille depuis seize ans à La Cité, une entreprise dirigée par Antoine el-Khazen.
Liliane Atallah a travaillé dans la distribution et l'exploitation cinématographique, sélectionnant des films à Cannes et à Hollywood pour les projeter au Liban. Elle a également travaillé durant quatre ans dans la production de spectacles artistiques. Carmen Motta et Georgian Legend figurent parmi les spectacles qu'elle avait sélectionnés pour les présenter au Casino du Liban.
Hier soir, le frère de Liliane, le père Antoine Atallah, a exhorté le ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud à œuvrer pour que le code de la route soit respecté. « Ma sœur ne conduisait pas rapidement. Elle a perdu la vie parce que deux personnes inconscientes ont fait fi du code routier », a-t-il dit.
Liliane s'occupait de ses deux parents, notamment de sa mère qui est un peu fatiguée.
Hier, des étrangers avec lesquels la jeune femme avait travaillé soulignaient que c'est grâce à elle qu'ils ont été introduits à la véritable générosité et l'hospitalité libanaises.
Ses amis, eux, se souviendront longtemps de la belle femme fragile qu'elle était, de son rire radieux, de son caractère et sa générosité. Bonne vivante, elle semait la joie où elle allait.
La famille de Liliane Atallah a décidé de faire don des organes de sa fille, notamment de ses yeux. Peut-être que ceux qui les recevront pourront voir la vie avec les couleurs éclatantes du bonheur que Liliane répandait autour d'elle.
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