Dans ces milieux, on souligne que la Maison-Blanche et le département d'État assurent un appui inconditionnel à l'attaque militaire israélienne contre la flottille de la liberté, bien que celle-ci soit en violation du droit humanitaire international et des droits de l'homme. On rappelle aussi dans ce même cadre qu'aucun responsable américain n'a critiqué l'agression israélienne et qu'entre ses deux alliés, Israël et la Turquie, principale victime dans cette attaque, Washington a choisi le premier.
Le refus du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de lever le siège imposé à Gaza n'est pas pour arranger les choses non plus. Les États-Unis soutiennent également Israël dans le maintien du blocus, sous prétexte qu'il empêche l'afflux de roquettes au Hamas. La raison principale est qu'il souhaite maintenir le siège pour l'utiliser comme atout lors des négociations avec les Palestiniens, ce que les Américains soutiennent.
Toujours dans ces mêmes milieux, on s'est dit consterné par le refus des pays arabes qui entretiennent des relations avec Israël de rompre celles-ci pour protester contre le comportement israélien à l'égard des Palestiniens. Selon des informations en provenance du Caire, un éminent ministre arabe aurait répondu en ces termes à son interlocuteur qui lui demandait, avant la tenue de la conférence ministérielle, de menacer de rompre les relations diplomatiques avec Tel-Aviv si celui-ci ne lève pas le blocus imposé à Gaza : « Vous voulez qu'on prenne position au sujet des rapports diplomatiques avec Israël alors que la Turquie, qui a eu des morts et des blessés sur les embarcataions, s'est contentée de rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv ? »
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