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Liban

Le département d’État US dénonce le laxisme de l’État en matière de désarmement des milices

« Malgré la présence des forces libanaises et celles de la Finul, le Hezbollah a gardé une influence importante dans certaines régions du pays, et le gouvernement n'a pas fait de progrès concrets en direction du démantèlement et du désarmement des milices armées, y compris le Hezbollah. » C'est ce qui ressort du rapport publié hier par le département d'État américain sur la situation des droits de l'homme au Liban. Le texte, qui rappelle la teneur des résolutions 1550 et 1701 pour ce qui est de la nécessité de désarmer les milices, dont le parti chiite, a relevé en outre que les camps de réfugiés palestiniens continuent de se comporter comme « des entités qui s'autogouvernent en maintenant leurs propres milices et forces de sécurité qui échappent à l'autorité de l'État ».
Le texte du rapport fait par ailleurs allusion à « des meurtres commis par des acteurs inconnus », relevant au passage la disparition en cours d'année d'une personne (Joseph Sader), un incident qui aurait des « motifs politiques », relève le rapport.
Le département d'État dénonce par ailleurs les arrestations et les détentions arbitraires pratiquées par les forces de sécurité, ainsi que les pratiques de torture qui se poursuivent parallèlement à des conditions de détention précaires dans les prisons. Le rapport stigmatise également les « détentions provisoires prolongées » et les procès qui traînent en longueur.
« Le gouvernement a violé les droits des citoyens à la vie privée », relève encore le texte qui met l'accent sur les restrictions en termes de liberté d'expression et sur les pratiques d'intimidation des journalistes. Le rapport insiste en outre sur la corruption et le manque de transparence dont fait preuve le gouvernement.
Le rapport relève en outre les limitations de déplacement imposées aux réfugiés non enregistrés et condamne la poursuite de la discrimination systématique contre les réfugiés palestiniens et autres groupes minoritaires. « La violence domestique et sociale exercée contre les femmes se poursuit. Il en va de même pour ce qui est de la violence contre les enfants », souligne le texte qui dénonce sur ce plan la main-d'œuvre des enfants.

« Malgré la présence des forces libanaises et celles de la Finul, le Hezbollah a gardé une influence importante dans certaines régions du pays, et le gouvernement n'a pas fait de progrès concrets en direction du démantèlement et du désarmement des milices armées, y compris le Hezbollah. » C'est ce qui ressort du...

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