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Liban

Kouchner : « Il serait plus facile de rapprocher Israël et la Syrie s’il n’y avait pas le Hezbollah »

La proposition d'une médiation française entre la Syrie et Israël est toujours sur la table, a affirmé hier le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui a estimé toutefois qu'il serait plus « facile » de rapprocher Israël et la Syrie « s'il n'y avait pas le Hezbollah ».
Entre Israël et la Syrie, « il y avait une médiation turque, elle a été assez loin à un moment donné. Et puis pour différentes raisons, elle n'a plus eu l'heur de plaire », a relevé Bernard Kouchner lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
Lors de la visite en France du président syrien Bachar el-Assad à la mi-novembre, « il y a eu une proposition française de jouer, si c'était possible, avec ou non la Turquie, le rôle de médiateur », a précisé le ministre. « Ce n'est pas abandonné. Est-ce que c'est facile alors que les pourparlers ne repartent pas entre Israéliens et Palestiniens ? » s'est interrogé le ministre, estimant en outre qu'il serait plus « facile » de rapprocher Israël et la Syrie « s'il n'y avait pas le Hezbollah ».
« Dans l'éventuelle négociation que nous appelons de nos vœux entre Israël et la Syrie, il n'y a pas que le plateau du Golan, il y a aussi 20 000 missiles et une menace très claire. C'est aux Israéliens et aux Syriens de voir si les pourparlers peuvent reprendre sur les deux sujets », a encore fait valoir Bernard Kouchner. « En tout cas, la proposition française demeure, il y a eu quelques avancées et j'ai vu aussi un infléchissement d'Israël par rapport à la position turque, donc il faut continuer dans ce sens », a-t-il souligné.
Après un gel de huit ans, les deux pays avaient repris en mai 2008 des négociations indirectes sous l'égide de la Turquie. Mais elles ont été interrompues lors de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza fin 2008.
La proposition d'une médiation française entre la Syrie et Israël est toujours sur la table, a affirmé hier le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui a estimé toutefois qu'il serait plus « facile » de rapprocher Israël et la Syrie « s'il n'y avait pas le Hezbollah ».Entre Israël et la...

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