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Liban

Climat : Le Liban a un projet de réduction des émissions, assure Rahhal

À trois jours à peine de l'inauguration du sommet international de Copenhague sur le changement climatique, un forum civil sur le sujet a été organisé par le département de jeunesse du mouvement du Renouveau démocratique hier, au siège du parti à Starco. L'actuel ministre de l'Environnement, Mohammad Rahhal, et deux anciens ministres, Akram Chéhayeb et Antoine Karam, ainsi que le président du Parti libanais de l'environnement (LEP), le journaliste Habib Maalouf, ont apporté leur contribution au débat qui secoue le monde actuellement, évoquant les perspectives du Liban dans ce cadre.
Le ministre Rahhal a rappelé les conclusions du rapport qui lui est récemment parvenu d'un expert chypriote, montrant que les précipitations baisseront au Liban de 15 % d'ici à 2049, et de 50 % d'ici à 2099. Il a assuré que des 550 millions de dollars de pertes dues aux dégâts écologiques par an au Liban, il est estimé que 100 millions sont liés aux conséquences du changement climatique. M. Rahhal a ajouté que bien que le Liban soit un très petit émetteur à l'échelle mondiale, il allait avoir dans ses bagages, à Copenhague, un projet de réduction des émissions, avec la perspective de produire de l'énergie « propre » à hauteur de 12 %, ainsi qu'une liste de demandes. Il a aussi promis la création prochaine d'un fonds pour les projets écologiques, et un plan d'action global d'ici au début de l'année.
M. Chéhayeb a passé en revue tous les manquements politiques en matière de lutte pour un meilleur environnement au Liban durant les dernières décennies, dans les différents domaines. Il a beaucoup insisté sur l'application et le développement des législations, qui ont largement fait défaut, et sur la surveillance des actions gouvernementales. M. Karam a estimé, pour sa part, que « nous avons une chance unique de mettre l'environnement en tête de liste des priorités, d'une part parce que le Premier ministre Saad Hariri se montre très sensible à ces questions, d'autre part parce que la stabilité politique permettra une action plus efficace, et enfin parce que les problèmes écologiques sont actuellement au premier plan des préoccupations mondiales en raison de Copenhague ».
Enfin, M. Maalouf a exprimé sa conviction que pour parvenir à une solution radicale à la crise du changement climatique, il faut réformer en profondeur le système économique fondé sur la compétition qui l'a engendrée. Sur le plan libanais, il a rappelé qu'une première version d'une stratégie de développement durable avait été élaborée il y a douze ans, vers la fin du mandat de M. Chéhayeb, se demandant pourquoi celle-ci est restée depuis dans les tiroirs. Si une stratégie avait été appliquée depuis ce temps-là, le Liban serait déjà un « exemple », a-t-il conclu.
À trois jours à peine de l'inauguration du sommet international de Copenhague sur le changement climatique, un forum civil sur le sujet a été organisé par le département de jeunesse du mouvement du Renouveau démocratique hier, au siège du parti à Starco. L'actuel ministre de l'Environnement, Mohammad Rahhal, et deux anciens ministres,...

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