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Liban - Diplomatie

La Finul ne reçoit ses ordres que de New York, affirme le Quai d’Orsay

Pour Paris, tout retard dans la formation du gouvernement serait un facteur de risque pouvant mener à une déstabilisation sur le terrain de la part de groupuscules armés incontrôlables.

Au cours de son point de presse bihebdomadaire, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, Bernard Valéro, a commenté, hier, les informations selon lesquelles Israël a demandé à l'Italie de ne pas céder le commandement de la Finul à un officier espagnol.
« C'est une question qui relève exclusivement du département des opérations de maintien de la paix à l'ONU, dont le chef est M. Leroy, un excellent diplomate français », a dit notamment M. Valéro. Ce dernier a indiqué que certains pays peuvent avoir des préférences, mais qu'à ce sujet, la France reste attachée à sa position traditionnelle, à savoir que la Finul ne doit recevoir ses ordres que des Nations unies et que les soldats de la paix dans le monde doivent s'orienter vers une plus grande professionnalisation. Il a ajouté que Paris et Londres se concertent en permanence pour concrétiser cette professionnalisation des divers contingents de Casques bleus dans le monde.
Par ailleurs, dans le cadre d'une réponse à une question sur les réunions du « comité stratégique » franco-israélien, le porte-parole du Quai d'Orsay a indiqué que le Liban a été à l'ordre du jour d'une récente réunion de ce comité. « Un organisme purement consultatif », a-t-il précisé avant d'ajouter que dans tout échange de vues sur le Liban, la France reste fermement attachée à sa position de principe. À savoir, a rappelé M. Valéro, « le respect de l'intégrité territoriale, de l'indépendance et de la souveraineté du Liban ».
Le porte-parole a affirmé que cette attitude de la France s'est exprimée tout récemment lors de la visite du ministre Bernard Kouchner au Liban, qui a vivement conseillé aux responsables libanais de procéder le plus rapidement possible à la formation d'un nouveau gouvernement.
Selon les milieux proches du Quai d'Orsay, la France a exprimé, à maintes reprises, son inquiétude face au retard apporté à la mise sur pied d'une nouvelle équipe ministérielle au Liban. Un retard qui est un facteur de risque et qui pourrait mener à une déstabilisation sur le terrain de la part de groupuscules armés incontrôlables.
Au cours de son point de presse bihebdomadaire, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, Bernard Valéro, a commenté, hier, les informations selon lesquelles Israël a demandé à l'Italie de ne pas céder le commandement de la Finul à un officier espagnol.« C'est une question qui...

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