Un communiqué du commandement de l'armée a indiqué sur ce plan que la commission technique a réussi à atteindre certaines positions « pour la première fois depuis 1949 ». Des terrains déserts et inexploités dont la superficie est estimée « à des millions de mètres carrés », selon le communiqué de Yarzé, ont été atteints. « Le commandement de l'armée, en collaboration avec la Finul et les services étatiques, s'emploie à déminer ces terres et à y percer des routes afin que les propriétaires puissent y accéder et les exploiter. »
Par ailleurs, une unité du contingent espagnol de la Finul a établi un poste d'observation fixe à l'entrée de la localité de Adaïsseh afin de surveiller le côté israélien de la région. Les Casques bleus espagnols avaient déjà installé il y a un mois un poste d'observation sur la voie de passage de Fatmé, dans le secteur de Kfarkila.
Il convient d'indiquer que la situation au Sud a été passée en revue au cours d'un entretien que le président Michel Sleiman a eu hier avec le commandant de l'armée, le général Jean Kahwagi, lequel a également discuté de la question avec le commandant de la Finul, le général Claudio Graziano. Ce dossier a été aussi évoqué lors de la réunion que le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a tenue avec M. Michael William, représentant personnel au Liban du secrétaire général de l'ONU.
Le tir de mardi revendiqué
Signalons, enfin, que le tir de roquette de mardi dernier contre le nord d'Israël, à partir de Houla, a été revendiqué par un groupe lié au réseau el-Qaëda, « Les Brigades Abdallah Azzam ». Dans un communiqué mis en ligne hier sur des sites islamistes, le groupe précise que l'un des bataillons, Ziad el-Jarrah, avait préparé à Houla cinq roquettes Katioucha qu'il devait tirer sur le nord d'Israël, mais que le « départ-surprise » d'une d'entre elles avait amené les membres de l'unité à « se retirer rapidement du lieu » de lancement.
L'opération était « une riposte » à « l'invasion » par les forces israéliennes de l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem, selon le texte qui critique, par ailleurs, les autres groupes islamistes de la région, « qui détiennent un énorme arsenal (...) et qui disposent de centaines de membres bien entraînés », mais qui gardent le « silence » face à cette « invasion ».
commentaires (0)
Commenter