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Liban

Paris et Damas ont « la même attitude » concernant le Liban, assure Kouchner

À l'issue d'un premier round d'entretiens bilatéraux hier à Paris, où les ministres français et syrien des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Walid Moallem, se sont rencontrés en début de soirée au Quai d'Orsay, le climat semblait serein et les positions officiellement très proches, notamment à propos du Liban sur lequel a porté la première question des journalistes qui attendaient les deux responsables à l'issue de leur réunion.
Répondant en premier à une question de L'Orient-Le Jour sur la place occupée par le Liban lors de ces discussions et sur le stade actuel des relations franco-syriennes, le chef de la diplomatie française a affirmé que l'objectif reste d'abord la formation d'un nouveau gouvernement libanais, rappelant que lors de sa récente visite à Damas, il avait rencontré le président syrien Bachar el-Assad et qu'il lui avait demandé de ne pas intervenir dans le processus électoral libanais et plus tard dans les tractations pour la formation du gouvernement.
Il a ajouté qu'il faut, au contraire, que toutes les parties se solidarisent pour que soit mis en place un gouvernement à Beyrouth, précisant qu'il ne s'agit pas d'intervenir dans la crise libanaise et qu'il appartient aux Libanais eux-mêmes de s'entendre pour parvenir à ce but.
Bernard Kouchner a en revanche soigneusement évité de préciser la forme que prennent les efforts français pour qu'une issue soit trouvée à la crise, se contentant d'assurer que sur ce sujet, Paris et Damas adoptent « la même attitude ».
Faisant écho à son homologue français, Walid Moallem a reflété le même point de vue, soulignant que l'intérêt de la Syrie et de la région exige la formation dans les plus brefs délais d'un nouveau gouvernement au Liban. « Personne ne peut se substituer aux Libanais dans la recherche d'une solution à leur crise, mais nous pouvons, par des réunions telles que celle que nous venons de tenir, encourager les parties libanaises à intensifier leurs efforts et à favoriser une sortie de crise. »
Ces propos sur le Liban du chef de la diplomatie syrienne tranchaient nettement par rapport à d'autres récentes réponses, lorsque M. Moallem et d'autres dirigeants syriens se contentaient d'affirmer sommairement que la crise libanaise et sa solution étaient une affaire intérieure libanaise et que Damas n'est jamais intervenu dans les affaires intérieures de son petit voisin.
Les deux ministres ont également répondu à des questions portant sur divers sujets régionaux exprimant des vues similaires avec cependant certaines divergences sur le dossier iranien.
Aujourd'hui, le ministre syrien donnera une conférence à l'Académie diplomatique de Paris et pourrait avoir un entretien avec Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée, ainsi qu'avec sans doute d'autres hauts responsables français.
À l'issue d'un premier round d'entretiens bilatéraux hier à Paris, où les ministres français et syrien des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Walid Moallem, se sont rencontrés en début de soirée au Quai d'Orsay, le climat semblait serein et les positions officiellement très proches, notamment à propos du...

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