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Moyen Orient et Monde

Processus de paix ou pas, Salam Fayyad veut un État palestinien en 2011

Tandis que la communauté internationale s'efforce de ressusciter une nouvelle fois un processus de paix moribond, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad se dit déterminé, quant à lui, à donner vie à un État palestinien indépendant en 2011. « Certes, nous voulons faire la paix, et pas seulement en parler, mais une fois encore, 16 ans après Oslo, nous sommes bloqués parce que, en fin de compte, il est du ressort de la puissance occupante (Israël) de mettre fin à l'occupation », a déclaré M. Fayyad dans un entretien avec l'AFP.
En 1993, après six mois de négociations secrètes à Oslo, Israéliens et Palestiniens avaient signé un accord de reconnaissance mutuelle qui devait mener à la création d'un État palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. « Que nous a donné Oslo en termes de droits politiques ? En 1993, nous avons reconnu le droit pour Israël d'exister en paix et en sécurité. Mais qu'avons-nous obtenu d'Israël en retour ? » demande M. Fayyad, 57 ans, un ancien économiste de la Banque mondiale.
« Comment les gens peuvent-ils croire ce que nous leur racontons sur ce processus (de paix) qui doit nous conduire à un État palestinien quand ils voient la terre sur laquelle cet État est censé naître continuer à être accaparée par la colonisation ? » demande-t-il encore après un énième échec de rapprochement avec les Israéliens. Depuis qu'il est devenu Premier ministre de l'Autorité palestinienne en juin 2007, M. Fayyad a mis son expertise de docteur en économie dans la réforme des finances palestiniennes et le lancement de programmes de développement en Cisjordanie avec l'aide financière de la communauté internationale.
Tandis que la communauté internationale s'efforce de ressusciter une nouvelle fois un processus de paix moribond, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad se dit déterminé, quant à lui, à donner vie à un État palestinien indépendant en 2011. « Certes, nous voulons faire la paix, et pas seulement en parler, mais une fois...

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