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Lifestyle - Une Libanaise à Paris

Quand la Parisienne est invitée à revoir ses basiques

Photo HO/Rabih Kayrouz

La semaine de la mode a été très riche en jolies choses. Il y a eu Rochas, ou l’art de rendre aérien un gros manteau d’hiver. Une silhouette à la française, une certaine idée du chic que tout le monde envie. Paris a invité la Parisienne à revoir ses basiques, ne serait-ce que pendant cette semaine de la mode. Il y a eu ces toques ou ces perruques incroyables chez Chanel. Karl Lagerfeld continue d’étonner dans la mise en scène : une bande-son inoubliable, le tube Around the World et un globe géant installé au milieu de la nef du Grand Palais. Ce décor a une raison d’être : la première boutique Chanel a été créée il y a 100 ans à Deauville, et aujourd’hui la maison compte plus de 300 boutiques autour du monde. Comme en un final, le défilé Rabih Kayrouz commence avec plusieurs filles. Une première qu’on adore. Le créateur est connu pour son minimalisme, il le réinvente avec une garde-robe complète. Une autre nouveauté, aux pieds des mannequins, des richelieus à talons vertigineux signés du bottier Walter Steiger. Rabih Kayrouz prend de la hauteur et couvre ses silhouettes de maille, de jupes à fentes et de fourrures... Ovation au palais de Tokyo, le créateur est en larmes.
Loin des podiums, un autre marathon se joue, celui des présentations. Les plus beaux atours de l’hiver se laissent découvrir de plus près. Les rédactrices se sont pressées pour toucher la nouvelle collection Victoria Beckham, dans l’espoir, raté, de croiser celle qui s’est fait un nom dans le monde de la création. Son équipe a présenté un vestiaire masculin-féminin aux coupes parfaites... Quant à Milia Maroun, la plus globe-trotteuse des créatrices libanaises, elle a baptisé sa collection « Voulez vous une tranche de feuille ? ». Son procédé ? Prendre en photo une feuille, l’agrandir, la pixéliser à certains endroits et l’imprimer sur le tissu. Le rendu reste intemporel.
La semaine de la mode, c’est aussi des soirées joliment organisées, et le cocktail donné pour fêter la parution du livre consacré à Roger Vivier a eu lieu au moment même du défilé Yves Saint Laurent. Catherine Deneuve, Tilda Swinton, Géraldine Nakache, pour ne citer qu’elles, avaient choisi d’être là, dans les allées de la boutique, pour voir Inès de La Fressange et Bruno Frisoni souffler les bougies d’un gâteau tout droit sorti d’une pâtisserie de rêve. À la question : votre souvenir le plus glamour de la Fashionweek ? Alexis Mabille répond : « Sortir d’une fête en bermuda brodé blanc en plein milieu de la nuit et être bloquée par un chat de la rue. »
Au défilé Louis Vuitton, c’est en pyjama que Marc Jacobs a salué le public... Les créateurs doivent-ils être bien habillés ? Il n’est pas interdit de se poser la question, mais le talent de Marc Jacobs a été tellement salué que le clin d’œil pyjama a été tout autant applaudi. Après neuf jours intenses, la semaine de la mode s’est achevée avec le défilé Élie Saab. Sublimes comme toujours, ses silhouettes étaient monochromes, pleines de lumières et structurées avec beaucoup de féminité. Une cape blanche et volumineuse a retenu l’attention de toutes les rédactrices. Dans les coulisses, on se presse pour l’interroger sur ce pardessus. Et c’est avec le sourire qu’il nous rappelle que ce n’est pas une première !
La semaine de la mode a été très riche en jolies choses. Il y a eu Rochas, ou l’art de rendre aérien un gros manteau d’hiver. Une silhouette à la française, une certaine idée du chic que tout le monde envie. Paris a invité la Parisienne à revoir ses basiques, ne serait-ce que pendant cette semaine de la mode. Il y a eu ces toques ou ces perruques incroyables chez Chanel. Karl...

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