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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Bouquet garni(e)

Dave Corm a eu la primeur de rencontrer Carole Bouquet, la sublime ancienne égérie Chanel et mythique James Bond Girl, qui a su dresser l’une des plus belles filmographies de son époque, de Buñuel à Téchiné, en passant par Blier, Bilal ou Roüan... Normal. Dave et Carole se connaissent depuis 36 ans, du temps de Jean-Pierre Rassam, le défunt compagnon de la star française. Aussi, dès son arrivée à l’AIB où elle était accueillie par Tania Sfeir, elle a expressément demandé de faire exploser ses papilles de mezzés libanais en compagnie de Dave (et Maya), mais aussi avec le cousin Georges (et Hala), dont elle a dévoré les ouvrages et qu’elle était curieuse de connaître de près. À en juger par son air de petit garçon intimidé, cette délicieuse présence ne semble pas avoir laissé Georges Corm indifférent : l’ancien ministre sait apprécier l’intellect, le charisme et la beauté !
Le lendemain soir, après qu’elle eut inauguré le Mois de la francophonie avec une lecture de textes d’Antonin Artaud à l’Institut français de Beyrouth, devant les ambassadeurs des pays francophones et 200 privilégiés, Carole Bouquet a été emmenée par l’ambassadeur Patrice Paoli à dîner à l’Eau de Vie de l’hôtel Phoenicia. Étaient présents le compagnon de l’artiste, Philippe de Rothschild, Aurélien et Monica Lechevallier ; Carole Pratt ; Khaled et Nadine Mouzannar ; Jean et Nayla de Freige ; Dave et Maya Corm, Cynthia Kanaan, Gérard Garzuel, Jean et Joanne Tufenkji, et Tania Sfeir, la Mère Térésa des enfants palestiniens, présidente de l’association française « Un enfant, une promesse » soutenue par Carole Bouquet et le maestro Miguel Angel Estrella. Samedi matin, l’actrice s’est promenée en ville, avant de visiter Byblos l’après-midi et de dîner chez Sami, à Jounieh.

AUB on art !

C’est grâce à la prestigieuse collection de tableaux d’artistes célèbres comme Khalil Saleeby, Douaihy, Gemayel et Onsi, offerte par le docteur Samir Saleeby à l’Université américaine de Beyrouth, que l’idée de créer sur le campus un musée dédié à l’art libanais a germé dans l’esprit de Peter Dorman. Mais pour s’attaquer à une telle entreprise, pour créer un autre embryon de collection, l’AUB a besoin d’une large contribution de mécènes. Très subtilement (oui, la subtilité existe encore au Liban), ils ont été invités à mettre la main au portefeuille pour que la donation Saleeby ne reste pas orpheline. C’était lors du dîner donné par Peter et Kathryn Dorman au Marquand House, où le président de l’université et son épouse ont réuni une brochette de collectionneurs et de passionnés d’art autour de Barry Lord, président de Lordculture Resources, réseau international de services de programmation spécialisés dans le secteur des musées et du patrimoine, et de la directrice de la filiale américaine, Amy Kaufman. Parmi les présents, Antoine, Janine, Reda et Rima Maamari, Robert Debbas, Abraham Karabajakian, Raymond Audi, Marwan et Hadia Ghandour, Gaby Daher, Rana Masri, Saleh et Hala Barakat, Ricardo et Youmna Karam, Semaan Bassil, César Nammour, Nayla Moawad, Georges et Hala Corm, Nohad Machnouk, Ramzi Saïdi, Farouk et Amal Jabr, Robert Fadel, Jawad Adra, Rami Nemr, Freddy Abou Adal et beaucoup d’autres encore, dont Walid et Nora Joumblatt qui, engagés ailleurs, ne sont pas restés à dîner. Mais à l’instar de tous les convives, ils se sont prêtés à un sondage d’opinion portant sur la conception du futur bâtiment à travers des esquisses d’avant-projets dont celui de la divarchitecte Zaha Hadid.
Le lendemain, accompagnés de Mariam Sabbah, Barry Lord et Amy Kaufman ont été directement chez l’orientaliste Gaby Daher. Simple visite de courtoisie ou bien ont-ils décidé de tâter le terrain en vue d’une éventuelle donation de la collection Philippe Jabre dont Daher a la charge ? Interrogé sur cette question, le principal intéressé n’a pas voulu faire de commentaires.

Nadia à la conquête du marché de la mode...

Vestes artisanales en brocart de soie ou de velours avec motifs brodés or ou argent, et autres étoffes de luxe d’hier et d’aujourd’hui, les pièces estampillées Nadia Kemp sont devenues un objet de désir. De Beyrouth, elles sont parties pour Milan, Gstaad et New York, emportées sur un coup de cœur par Juanita Sabbadini, la célèbre créatrice de mode italienne, lors de son passage à Beyrouth en juin dernier. Il y a quelques jours, à l’exposition du grand joaillier de Grisogono (Fawaz Gruosi) au palace de Gstaad où se pressait toute la jet-set plus ou moins glamour, Juanita a fait part à Danièle de Picciotto de l’énorme succès de la griffe NK, sous l’oreille très attentive du célébrissime Loro Piana ! Plus tard, lors d’un luxueux dîner au chalet des Pommiers qui a regroupé une trentaine de convives, dont Béchara et Alexandra el- Khoury, la smalah de Thérèse et Maurice Karaoglan, Wafic et Rosemary Saïd, le prince d’Alembert, Maurice et Tracy Amont, Betty et sir Michael Kaddoori, deux des invitées arboraient des vestes de Nadia Kemp achetées l’après-midi même chez Juanita au palace. Et tout ce beau monde évoquait encore ses beaux souvenirs du Liban et l’inoubliable nuit festive des Picciotto à la Magnagnerie de Sedd el-Bauchrieh !
Pendant ce temps, Nadia rêvait. D’encore plus de beauté, qu’elle assoirait sur ses genoux avant d’en faire profiter les autres...

Couturiers stakhanovistes

Si les oscars ont vu défiler comme de coutume Elie Saab (Sandra Bullock), Zuhair Murad (Catherine Zeta-Jones), Reem Acra (Kristen Stewart), d’autres créateurs montent au créneau : la sémillante actrice australienne Jacki Weaver a fait appel au couturier Rami Kadi pour confectionner sa robe et Amy Adams était entièrement parée de bijoux Mouawad.
Mais hors Hollywood, nos stylistes ne se débrouillent pas si mal non plus : Au Bet Honors qui s’est déroulé à Washington DC, la directrice du casting du film My Name Is Khan, Robi Reed Humes, portait la griffe Gemy Maalouf. À la 38e cérémonie des césars, vendredi 22 février au théâtre du Châtelet à Paris, la créatrice Dima Kassis (alias Dough) a habillé la comédienne Lola Dewaere, fille de l’acteur Patrick Dewaere, nommée dans la catégorie meilleur espoir féminin pour son rôle dans le film Mince alors ! À la même cérémonie, India Hair, nommée dans la même catégorie pour son rôle dans Camille redouble, assumait dans une robe de Dina JSR. Invitée cette année aux « Samedis de la mode » de l’hôtel Le Bristol Paris, cette dernière ne chôme pas : sur le plateau de l’émission « Hier encore » en hommage à Charles Aznavour sur France 2, elle a habillé Tal, la nouvelle venue sur la scène musicale française. Et à Cannes, où elle avait reçu le prix de la Révélation féminine de l’année, elle arborait déjà une robe courte en soie de laine marine de la même créatrice.
Allez, allez, il en faut encore (bien) plus !

ditavonbliss@hotmail.com
Bouquet garni(e)Dave Corm a eu la primeur de rencontrer Carole Bouquet, la sublime ancienne égérie Chanel et mythique James Bond Girl, qui a su dresser l’une des plus belles filmographies de son époque, de Buñuel à Téchiné, en passant par Blier, Bilal ou Roüan... Normal. Dave et Carole se connaissent depuis 36 ans, du temps de Jean-Pierre Rassam, le défunt compagnon de la star...

commentaires (2)

Merci M. Avedissian. C'est corrigé. L'Orient-Le Jour

12 h 58, le 05 mars 2013

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Commentaires (2)

  • Merci M. Avedissian. C'est corrigé. L'Orient-Le Jour

    12 h 58, le 05 mars 2013

  • Erratum: Priere lire Zaha Hadid en place de "la divarchitecte Zahi Hadid".

    Gerard Avedissian

    12 h 31, le 05 mars 2013

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