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Lifestyle - Evénement

Lebanon Water Festival, un bel hommage au littoral

Il aura fallu la passion d’un amoureux de la mer, conjuguée à l’énergie d’une femme de tête, pour que s’organise le Lebanon Water Festival. Simon Khoury, champion du monde de ski nautique dans les années 50-60, et sa fille Annette, qui évolue dans le milieu international du sport professionnel, ont réussi le coup d’envoi d’un festival désormais annuel qui s’achèvera le 14 octobre par un grand show nautique.

Beau tableau de ski nautique, hier dimanche, et les 12 et 13 octobre.

Le duo des Khoury, père et fille, était idéal pour lancer la première édition de l’ambitieux Lebanon Water Festival le 27 septembre dernier. Simon Khoury, grand sportif, 5 fois champion du monde de ski nautique entre 1953 et 1963, avec un record personnel jamais égalé depuis 1957, créateur de la Fédération jordanienne de ski nautique, président de la Fédération arabe de plongée et de sauvetage, organisateur de quelque 33 festivals internationaux de ski nautique, a ouvert en 1976 le Aquamarina 1 Hotel à Aqaba, qui s’est développé pour devenir une chaîne de 5 hôtels sur la mer Rouge, avec un club sportif à vocation internationale.
Sa fille Annette, quant à elle, est vice-présidente du festival, CEO du Marathon de Beyrouth. Elle a été directrice générale de la chaîne Eurosport International, puis vice-présidente exécutive et partenaire de la société Acceleration Ltd, spécialisée dans la stratégie et la gestion des médias et du sport. « Dans un contexte régional difficile, de nombreux pays ont fait défection à la dernière minute. Notre but, soulignent-ils, était de remettre le littoral sous les projecteurs, de la sublime Tyr à Kaslik, en passant par Batroun et Beyrouth, et de proposer un ensemble de manifestations diversifiées, à la fois ludiques et sportives. »
Cet événement, qui se veut annuel, a été pensé avec trois thèmes et objectifs essentiels : la sécurité dans la plongée ; la protection de la mer ; le sport et la jeunesse, ainsi que le tourisme. « Tyr, ville phénicienne, ont-ils poursuivi, est une destination touristique idéale. Elle a tout pour elle : les ruines, l’histoire, la nature, l’eau et une plage magnifique. Tout est là pour en faire un port de loisir qui n’a rien à envier à d’autres pays. Ce festival nous permet également de communiquer sur le Liban pour attirer le vrai touriste, pas celui qui recherche et trouve une “night life” ailleurs, mais plus celui qui recherche une destination sportive, familiale et culturelle. Il nous permet aussi de redynamiser les sports aquatiques qui peuvent intéresser une jeunesse perdue qui s’ennuie. Nous leur avons donné une véritable opportunité de se tourner vers la mer et proposé des sports à des budgets différents. »

Un festival rafraîchissant
Pour atteindre ces objectifs, le Lebanon Water Festival a offert sur trois semaines un programme diversifié, qui est à la fois sportif, artistique et ludique, et qui concerne toutes les générations de Libanais.
L’ouverture du festival, sous le patronage du ministre du Tourisme Fadi Abboud et l’égide de la Fédération arabe de plongée et de sauvetage, et avec le soutien du ministre de l’Information Walid Daouk, a réuni un groupe de plongeurs et photographes professionnels dans le cadre d’un concours international de photographie sous-marine. « Nous avons conçu et construit une barge flottante unique en son genre, un centre de plongée flottant qui répond aux normes de la fédération internationale. Nous pourrons le réutiliser l’année prochaine ! » Ont pris part à ce concours, géré par la Fédération libanaise de plongée et de sauvetage et présidé par Élie Saad, 15 concurrents de 5 pays : la Croatie, la Turquie, l’Égypte, la France et le Liban, dans les catégories suivantes : grand angle, macro et photo de ruines. Chacun des participants a eu droit à deux plongées par jour et la possibilité de prendre un maximum de 400 photos. Dix-huit clichés ont été choisis par le jury avant la sélection finale. En dépit d’un matériel plutôt amateur, pour certains, trois Libanais, Ziad Chaccour, Mario Lahoud et Raymond Yazbeck, photographes et plongeurs professionnels, ont figuré dans le palmarès final.
Le deuxième événement de ce festival a eu lieu les 29 et 30 septembre à Kaslik, et les 2 et 3 octobre à Batroun. Pour la première fois au Liban, une compétition arabe interclubs de voile s’est tenue avec la participation de deux pays étrangers, l’Égypte et la Jordanie. Satisfaits de ces événements qui ont drainé des foules enthousiastes – toutes les compétitions sont ouvertes au public et sont gratuites –, les organisateurs promettent une suite spectaculaire.
Au programme : des shows de ski nautique et des compétitions avec des champions internationaux. Après Tyr, hier dimanche, Dbayeh accueillera, les vendredi 12 et samedi 13 octobre à 15 heures, de sublimes figures de style aquatiques. Puis le bord de mer du BIEL, le dimanche 14, à 15 heures, promet une clôture en beauté de ce festival. Cinq mille personnes y sont attendues.
« Au niveau global, conclut Annette Khoury, ce festival a aidé les municipalités à communiquer entre elles. Notre objectif ultime serait de créer une plate-forme où elles pourraient collaborer ensemble pour l’environnement et provoquer un réel impact auprès des organismes internationaux, comme l’Union pour la Méditerranée qui serait ainsi encouragée à nous aider ».
Le duo des Khoury, père et fille, était idéal pour lancer la première édition de l’ambitieux Lebanon Water Festival le 27 septembre dernier. Simon Khoury, grand sportif, 5 fois champion du monde de ski nautique entre 1953 et 1963, avec un record personnel jamais égalé depuis 1957, créateur de la Fédération jordanienne de ski nautique, président de la Fédération arabe de plongée et...

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