Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Rencontre

Tala Hajjar, entrepreneur et créatrice

Tala Hajjar est gracieuse, avec ce look particulier qui confirme qu’elle a la mode dans le sang. Cofondatrice, avec Rabih Kayrouz, de Starch foundation, elle vient de recevoir le Young Creative Entrepeneur Award, qui lui sera remis en septembre prochain en Grande-Bretagne.

Tala Hajjar, la mode dans la peau. Photo Joe Kesrouani

Il suffit d’apercevoir Tala Hajjar, de voir comment elle porte, avec la même élégance, un jean et un t-shirt ou une robe signée Rabih Kayrouz, son grand complice, pour constater que l’univers de la mode lui va si bien. Des yeux bleus pétillants, un sourire contagieux et une fantastique énergie pour ce petit bout de femme, aussi forte que mince, qui consacre toute cette énergie, depuis sa création, à diriger la fondation Starch et surtout aider les jeunes créateurs libanais à se faire connaître et devenir de vrais professionnels. Des étoiles dans les yeux, un tatouage sur la main, en bracelet, elle se sent comme née sous une bonne étoile, en tous les cas « protégée par des anges ». Et surtout heureuse d’entreprendre cette « mission » et d’être à la fois guide et porte-parole d’artistes en plein épanouissement.
Ravie de savourer ce moment privilégié, une fin de journée avec vue sur le centre-ville, de la terrasse d’un grand hôtel local, elle rajoute : « Je ne pourrais jamais quitter le Liban. J’adore l’énergie positive qui y circule. »

De la politique à la mode
Et voilà le mot magique qui revient. Il résume bien le parcours de cette femme qui a beaucoup voyagé, vécu à Londres, Paris et Le Caire. Des études en sciences politiques, arrêt obligé, pour faire plaisir aux parents – son père, le regretté Issam Hajjar, était député du Chouf –. Puis arrêts choisis, une année à la Central Saint Martins College of Art and Design, deux années à Es Mode et une dernière escale à Paris pour décrocher un diplôme en marketing de mode. Tala est presque prête à être entrepreneur et créative. Après un stage chez Lancel, arrêt rêvé, la jeune femme rentre au Liban pour se marier. Elle confie au magicien Rabih Kayrouz la délicate tâche de lui confectionner sa robe. C’est le début d’une longue collaboration fusionnelle, amicale et professionnelle. Elle partagera l’épanouissement du créateur et surtout le lancement de sa carrière internationale et l’ouverture du sublime espace parisien. « Des années merveilleuses », confie-t-elle. Après avoir expérimenté les difficultés du marché libanais de la mode, presque inexistant, et tous ces jeunes talents inexploités, l’idée de Starch s’impose au duo. « L’art me passionne, mais surtout les individus. J’aime la communication », rajoute-t-elle. Et elle le fait bien. Starch, qui signifie amidon, « un ingrédient blanc, très pur, et qui est à la base de tout », est une ONG qu’ils ont fondée en 2008. Chaque année, 4 à 6 designers privilégiés sont choisis. « Nous leur apprenons le métier, leur proposons des ateliers de travail et des rencontres avec des professionnels. Nous nous chargeons de leur communication et de leur image. Nous mettons en avant leur travail et nous leur organisons même des défilés. » Pour mieux les exposer, une boutique, gracieusement prêtée par Solidere, a ouvert ses portes en novembre 2008 à Saifi Village. Chaque année, les designers choisis s’approprient cet espace charmant et y plantent leurs repères. « On les encourage ainsi à développer leur production et la vendre en boutique. » Pour Tala, qui en a fait une vocation, les événements de ces deux dernières années ont été nombreux et tous insolites. Aussi bien une exposition « Starch your summer » au Beirut Exhibition Center qui a réuni tous les designers « strachiens », de mai à juin dernier, cette « grande famille », comme elle l’appelle affectueusement, que des collaborations artistiques avec de grands designers. Cet été, Nada Debs partagera son expérience avec le cru 2011.
Alors, pour Tala Hajjar qui a semé des graines de talents, décrocher le Young Creative Entrepreneur Award, qui lui sera remis par le British Council, en septembre, à Londres, n’est qu’un juste retour des choses. Ce prix honore cette année 23 personnes, les « étoiles du monde de la mode internationale qui contribuent à développer l’industrie de la mode ». Et qui viennent s’ajouter à toutes ces étoiles qu’elle porte bien sur elle et dans sa tête !
« Je ne me sens pas encore designer, en tous les cas pas pour le moment... , avoue-t-elle en toute simplicité. Je trouve que ces deux mots, Creative Entrepreneur, me résument assez bien. »
En tous les cas, pour le moment !
Il suffit d’apercevoir Tala Hajjar, de voir comment elle porte, avec la même élégance, un jean et un t-shirt ou une robe signée Rabih Kayrouz, son grand complice, pour constater que l’univers de la mode lui va si bien. Des yeux bleus pétillants, un sourire contagieux et une fantastique énergie pour ce petit bout de femme, aussi forte que mince, qui consacre toute cette énergie, depuis...

commentaires (5)

Madame Tala Hajjar, Je viens de la même ville que vous. mon grand père était un ami de votre père Mr le député Issam Hajjar et de vos grands parents. je suis fier de vous mais je n'ai pas voulu commenter ça aurait fait tribal. Continuez à nous donner de la fierté pour le Liban tout entier. bravo et félicitations.

alexandre Hage

07 h 36, le 29 juillet 2011

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • Madame Tala Hajjar, Je viens de la même ville que vous. mon grand père était un ami de votre père Mr le député Issam Hajjar et de vos grands parents. je suis fier de vous mais je n'ai pas voulu commenter ça aurait fait tribal. Continuez à nous donner de la fierté pour le Liban tout entier. bravo et félicitations.

    alexandre Hage

    07 h 36, le 29 juillet 2011

  • Mari-Joe, Michel and Savio, thank you so much for your kind words!!

    Tala Hajjar

    06 h 27, le 29 juillet 2011

  • Bravo Tala! Ca fait toujours plaisir de lire les succès des jeunes Libanais! Felicitations

    Savio Tohme

    07 h 22, le 28 juillet 2011

  • quand la jeunesse de notre pays brille et reçois des AWARD il faut l'encourager et la féliciter, et aussi leur faire savoir que des fonds d'aide existent auprès de KAFALLAT pour la création d'entreprise et exportation des idées.

    Michel Hitti

    04 h 37, le 28 juillet 2011

  • J'ai connu Tala. Effectivement c'est une personne discrete, intelligente, creative & d'une energie debordante. je veux juste la feliciter pour son award. Elle le merite certainement. Bravo Tala

    Marie-joe Taleb

    01 h 01, le 28 juillet 2011

Retour en haut