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Visite surprise du négociateur nucléaire russe au sein du groupe 5+1 en Iran

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, qui représente la Russie au sein du groupe 5+1, a effectué mercredi une visite surprise à Téhéran où il a rencontré Saïd Jalili, le chef des négociateurs nucléaires iraniens, ont rapporté les médias iraniens.


Cette visite intervient alors que l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) doivent reprendre leurs négociations pour tenter de trouver une solution à la crise du nucléaire iranien, mais aucune date n'a encore été annoncée pour ces discussions.


"La République islamique d'Iran espère le retour rapide du groupe 5+1 à la table des négociations", a déclaré M. Jalili, selon l'agence officielle Irna.
"Nous espérons qu'il y aura une réunion le plus rapidement possible", a indiqué de son côté M. Riabkov.
Il a ajouté que la reconnaissance du droit de l'Iran à l'enrichissement d'uranium "ne pouvait être un préalable aux négociations mais qu'elle sera l'un des sujets des négociations", selon l'agence Isna.


L'Iran et le groupe 5+1 ont repris leurs négociations en janvier 2012 mais après une série de rencontres, aucun accord n'a encore été trouvé.
Parallèlement, les représentants de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran doivent reprendre leurs discussions le 13 décembre prochain à Téhéran.


M. Riabkov a affirmé dimanche que son pays était en faveur de pourparlers directs irano-américains sur le programme nucléaire iranien.
"Nous sommes pragmatiques. Nous voulons que quelque chose nous sorte de ce bourbier", a-t-il dit en confirmant des contacts informels irano-américains.


L'Iran affirme que son programme nucléaire est à visée pacifique, tandis que les Occidentaux et Israël soupçonnent ce pays d'élaborer en secret les bases d'un arsenal atomique.


L'Iran et les Etats-Unis ont démenti en octobre tout accord secret pour entamer après la présidentielle américaine du 6 novembre des négociations bilatérales, comme l'a affirmé le New York Times.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a déclaré lundi que toute décision sur la tenue de discussions bilatérales avec les Etats-Unis devrait être prise par le leader suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.


Durement frappé depuis deux ans par les sanctions occidentales, l'Iran a accueilli avec méfiance la réélection de Barack Obama, sans toutefois exclure de renouer un contact direct avec Washington pour débloquer la crise.


Mercredi, M. Obama a affirmé qu'il restait une "fenêtre" pour résoudre cette crise et promis des efforts diplomatiques.
"Je veux vraiment que l'on parvienne à une solution diplomatique au problème", a assuré M. Obama. "Je vais essayer de faire des efforts dans les mois à venir pour voir si nous pouvons ouvrir un dialogue, pas seulement entre l'Iran et nous, mais avec la communauté internationale, pour voir si nous pouvons résoudre" ce dossier.
M. Obama a toutefois assuré que les informations publiées par le New York Times, avant l'élection, sur le principe de pourparlers bilatéraux entre l'Iran et les Etats-Unis étaient infondées.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, qui représente la Russie au sein du groupe 5+1, a effectué mercredi une visite surprise à Téhéran où il a rencontré Saïd Jalili, le chef des négociateurs nucléaires iraniens, ont rapporté les médias iraniens.
Cette visite intervient alors que l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne...